Les 27 Contes cruels occupent déjà une grande place sur notre site.
Villiers de l’Isle Adam imagine dans La Machine à gloire que l’ingénieur Bottom (ainsi appelé parce qu’il va au « fond » des choses ?) met au point un nouveau système de « claque » au théâtre.
« Nous constatons et affirmons, nous, que plus une œuvre dramatique secoue la torpeur publique, provoque d’enthousiasmes, enlève d’applaudissements et fait de bruit autour d’elle, plus les lauriers et les myrtes l’environnent, plus elle fait répandre de larmes et pousser d’éclats de rire, plus elle exerce, – pour ainsi dire, de force, – une action sur la foule, plus elle s’impose, enfin, – plus elle réunit, par cela même, les symptômes ordinaires du chef-d’œuvre et plus elle mérite, par conséquent, la gloire. »
Trois questions se dressent a priori :
1° Qu’est-ce que la Gloire ?
2° Entre une machine (moyen physique) et la Gloire (but intellectuel) peut-il être déterminé un point commun formant leur unité ?
3° Quel est ce moyen terme ?
Cette super claque électrique révolutionnaire ne semble pas avoir vu le jour depuis 1893 !
Un des Contes cruels d’Auguste de Villiers de L’Isle-Adam…
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