« Je revois, dans mes souvenirs d’enfance, la jeune fille, alerte et légère, courant de-ci de-là, joyeuse, accomplissant sa tâche en chantant. « Elle est active comme une abeille » disait ma mère ; et elle me la donnait en exemple. C’était le beau temps alors. Louise avait dix-neuf ans environ, et moi j’en avais quatre. »
Louise est une nouvelle tendre et touchante dans laquelle le narrateur retrace avec sobriété et affection la vie de sa jeune bonne.
Écrite par Auguste Blondel (1854-1922), avocat et homme de lettres suisse connu surtout de nos jours comme biographe de Rodolphe Töpffer, le texte de Louise est extrait du recueil de nouvelles publié en 1889 sous le titre L’Âme des choses.
Franz Schubert, Sonate en la mineur, Arpeggione, D. 821, interprétée par E. Mainardi et C. Zecchi (1958, domaine public).
Chère Fraise Sauvage,
Je suis heureuse et bien aise de lire que ma voix vous plaise et vous en remercie. J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir Guerre et Paix, dont les personnages masculins sont magnifiquement interprétés et « mis en scène » par Vincent de l’Epine. En attendant de vous retrouver à Saint-Pétersbourg pour le premier chapitre de Guerre et Paix, je vous souhaite une excellente fin de semaine en compagnie de Dostoïevski !
Bien à vous
Esperiidae
Vous avez une très jolie voix, chère Esperiidae et votre lecture, pleine de délicatesse, met le texte en valeur. Merci pour ce moment émouvant !
Je suis en plein Dostoïevski pour le moment mais quand j’aurai fini, je compte découvrir- finalement- Guerre et Paix sur le site. Je l’ai lu il y a bien longtemps et comme le confinement se prête bien aux relectures…
Portez-vous bien et au plaisir de vous réentendre.
Fraise
Bonjour Bruissement !
Un grand merci pour votre commentaire, qui me ravit ! Ce sont les petits mots et appréciations des auditeurs, qui donnent tout le sens à notre travail, vous en savez quelque chose n’est-ce pas, chère talentueuse donneuse de voiux ;-)!
Amicalement
Esperiidae
Histoire émouvante bien servie par votre voix, chère Esperiidae, et par la musique que vous avez choisie!
Merci beaucoup.
Chère Dominique,
Je remarque que votre commentaire est resté sans réponse de ma part! Veuillez m’en excuser. Il me semblait y avoir répondu, mais depuis quelques temps j’essuie quelques déboires avec mes réponses, qui semblent filer directement dans les spams du site.
Oui, quelle tristesse, ce sacrifice pour respecter la parole donné sur le lit de mort de l’épouse. Toute la beauté des tragédie…
Amicalement
Mercî pour cette lecture. Il y a de superbes passages mais quelle tristesse que cette apologie du sacrifice.
Chers Alain, Daniel et Rodica Cretu,
Merci d’avoir pris le temps de me partager les impressions que vous a procurée cette charmante nouvelle d’Auguste Blondel. Je suis heureuse de vous avoir fait découvrir – et visiblement apprécier – ce texte et je rougis bassement d’aise à la lecture de vos compliments.
Merci Esperiidae pour la lecture et le choix de ce texte. Moi, je ne trouve point Louise un personnage simple. Au moins elle garde en honneur la parole donnée…
Bonjour à tous et à toutes,
Merci Esperiida pour cette belle et parfaite lecture,
bien présentée et excellemment enregistrée.
Daniel
La jeunesse, l’amour du travail bien fait, une tendresse fidèle pour une famille et des enfants qui l’aiment, puis, sans s’en apercevoir, la vieillesse qui arrive. Louise se moule dans cette quiétude paisible près de ceux avec lesquels elle se sent bien. Autrefois, il y avait des femmes comme celle-ci, dévouées, qui laissaient s’écouler leur vie sans soubresauts, simplement. Je pensais à « Un cœur simple » de Flaubert.
C’est joliment écrit, et bien dit comme toujours.