Voici en lecture audio les deux premiers tomes des quatre que comporte l’œuvre majeure d’Arthur Schopenhauer, L.
Le premier tome est consacré au monde comme représentation.
« Le monde est ma représentation. — Cette proposition est une vérité pour tout être vivant et pensant, bien que, chez l’homme seul, elle arrive à se transformer en connaissance abstraite et réfléchie. Dès qu’il est capable de l’amener à cet état, on peut dire que l’esprit philosophique est né en lui. »
Dans le deuxième tome, Arthur Schopenhauer présente le monde comme volonté, selon un premier point de vue, l’objectivation de la volonté.
« Les décisions de la volonté qui concernent l’avenir ne sont que des prévisions de la raison sur ce que l’on voudra à un moment donné, ce ne sont pas réellement des actes de volonté. »
Pour ce qui me concerne, j’enregistre beaucoup de phrases plusieurs fois, je nettoie complètement l’enregistrement de tous les bruits parasites et au final une heure de lecture brut me prend trois à quatre heures de post-production et me donne 20′ de lecture net. Enfin je réécoute au moins quatre fois avant de publier.
Ceci dit, quand on vise la lecture… le lecteur est touché!
JL
Souvent les auteurs nous incitent à cette humilité !
« Ceux qui croyaient avoir compris quelque chose à mon propos, c’est qu’ils avaient tant bien que mal fait de moi quelque chose à leur image ». (Nietzsche, Ecce Homo)
C’est pourquoi j’ai une certaine tendance à ‘prêcher’ une certaine distance, une certaine sobriété face à l’œuvre ; ce qui n’exclut pas l’émotion.
Une façon de tenter de ne pas ‘figer’ la compréhension de l’œuvre dans la sienne et de laisser place à l’intelligence et à la compréhension de l’autre.
Afin d’améliorer la lecture… pensez à bien articuler svp ! A titre d’exemple, la première phrase du premier paragraphe (Rousseau) m’a été incompréhensible, jusqu’à ce que j’aille sur Wikisource.
Et dernier conseil (si vous m’y autorisez) : acceptez la critique, ne soyez pas en permanence sur la défensive, en vous plaçant “au-dessus de la mêlée”. En ayant lu des heures de philosophie, vous devriez avoir plus de sagesse et être conscient qu’un peu d’humilité ne fait de mal à personne ! 🙂
de ‘antechristus’ : latin chrétien ; ‘antikristos’ : grec chrétien.
ANTÉCHRIST (ch se prononce k) n. m. XIe siècle. Emprunté du latin chrétien antechristus, réfection d’après ante, « devant, avant », de antichristus, du grec chrétien antikhristos.
RELIG. Personnage qui doit se manifester vers la fin des temps comme l’adversaire suprême du Christ et de Dieu. Le temps de la venue de l’Antéchrist est incertain. On a voulu voir l’Antéchrist dans plusieurs conquérants ou tyrans. Par ext. Fauteur d’hérésie qui ne reconnaît pas Jésus-Christ en tant que Fils de Dieu et Sauveur. Il est dit dans l’Écriture que, dès le temps des apôtres, il y avait plusieurs antéchrists. (On dit aussi Antichrist.)
Dictionnaire Académie française.
Non Pascale, c’est bien antéchrist: sans trait d’union et avec un accent.
Cela vient du latin médiéval antechristus qui est une altération du latin ecclésiastique antichristus.
Non pas “ANTE-CHRIST” avant le christ… mais “ANTI-CHRIST” contre le christ MERCI PASCALE
Merci beaucoup!
ok, je m’y mets à l’antéchrist. Mais certains ne vont pas être contents : ce sera une lecture emphatique ! (puisque c’est du Nietzsche)
C’est une excellente initiative que lire Nietzche et Schopenhauer. Vous attelerez-vous à l’Antéchrist, un texte assez court, mais plein de férocité? A ma connaissance, il est disponible sur Wikisource.
Merci !