Un passage essentiel de la nouvelle de Conan Doyle Le Pot de caviar :
« On m’avait attaché à un poteau, avec des épines sous les paupières pour m’obliger à les tenir ouvertes ; et ce que j’endurais me cuisait moins que les reproches que je m’adressais au fond de moi-même, en pensant qu’avec quelques tablettes insipides j’aurais pu, à la dernière minute, arracher les victimes aux tortionnaires ! Un assassinat ? Je suis prêt à comparaître devant la justice divine pour y répondre de mille assassinats pareils ! Un péché ? Non ! mais l’un de ces actes capables d’effacer de l’âme la souillure du vrai péché ! Si, sachant ce que je sais, j’avais manqué d’agir en conséquence, il n’y aurait pas d’enfer assez profond pour recevoir mon âme coupable et lâche ! »
Note historique : La guerre des Boxers, fomentée par les Poings de la justice et de la concorde, société secrète dont le symbole était un poing fermé, d’où le surnom de Boxers donné à ses membres en Occident, se déroula en Chine, entre 1899 et 1901. L’épisode des « 55 jours de Pékin », s’acheva par la victoire des huit nations alliées contre la Chine (Autriche-Hongrie, France, Allemagne, Italie, Japon, Russie, Royaume-Uni et États-Unis).
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