Poème ? Essai ? Pamphlet ? Biographie ? Imprécation ? (Auto-)portrait ?… Ce texte singulier est tout cela à la fois. C’est à coup sûr le cri d’un écorché vif, un cri de rage contre l’obscénité haineuse de la société, de ses marchands, de ses bourgeois bien-pensants, de ses médecins et particulièrement de ses psychiatres… qui, selon Artaud, a contraint le pauvre Van Gogh, son frère, son alter ego, au suicide. Ce texte polémique, d’une violence torrentielle, disloque les formes conventionnelles de l’écriture. Il dénonce une autre violence : celle des garants d’un ordre social qui, se sentant menacé, invente la figure de l’aliéné, pour mieux museler le génie de l’artiste doué d’une lucidité subversive. Car celle-ci ébranle le « conformisme larvaire » de son époque. Artaud, longtemps interné lui aussi, remet en question la supposée folie de Van Gogh et rend un hommage puissant à sa peinture, qui a profondément modifié notre vision du monde. Il le fait, à l’image de cette peinture, dans un style échevelé, noueux, massif, tourmenté et charnel.
Van Gogh, le suicidé de la société
1 h 2 minAlain Degandt
Merci pour cette subtile interprétation. Le texte n’en est que plus limpide, sans doute plus clair même qu’à la lecture.
Merci à vous, Simon, pour votre commentaire très élogieux, qui est pour moi un précieux encouragement.
Bonjour Monsieur,
Je m’excuse de mon commentaire qui a été publié en double… Merci pour votre réponse, j’espère avoir vite de vos nouvelles ! Belle journée,
Cécile.
Un grand merci, chère Cécile, pour votre commentaire si élogieux. Je n’envisage pas de lire d’autres textes d’Artaud dans l’immédiat, car je me suis déjà engagé à lire 4 textes d’autres auteurs sur Littérature-audio, mais si dans un proche avenir je me décidais à lire, par exemple, des extraits du “Théâtre et son double”, je ne manquerais pas de vous le faire savoir, comme vous me le demandez si aimablement. Bien cordialement,
Alain D.
Bonjour Monsieur !
Merci pour cette lecture. Votre voix s’y prête parfaitement et avec beaucoup d’intensité, et ça change des innombrables lectures de Monsieur Artaud mal déclamées qui tuent le texte.
Savez-vous si vous voudrez faire d’autres lectures de Monsieur Artaud ? Belle journée,
Cécile Chiron.
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre travail sur cet incroyable texte de Monsieur Artaud. On l’entend bien trop souvent si mal déclamé… Mais votre voix s’y prête très bien et votre ton volontaire fait du bien.
Pensez-vous lire d’autres textes de Monsieur Artaud ? Si c’était le cas, pourriez-vous me prévenir ? Je vous souhaite une belle journée.
Monsieur Dalí,
C’est parfait, merci.
Monsieur Le Barbon,
Si vous me permettez, la première partie est ici
http://www.clicetclicetphilogram.fr/Artaud/vangogh.htm
Dalí
Monsieur Alain Degandt,
• Bien déclamé.
A signaler, les textes auxquels votre **lien** renvoie ne commencent qu’à 10 min 45 s de votre lecture, c’est-à-dire à « La peinture linéaire pure me rendait fou ».
(Pas réussi à trouver le texte en entier.)
• A noter parmi les nouveaux auteurs numérisés dans Gallica et libérés en 2019, André Suarès :
— “Voyage du condottière” à
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k933334v?rk=85837;2
— « Ceux de Verdun » à
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3342880t?rk=128756;0
Cordialement attentif.