Les 25 chapitres de la deuxième partie nous mènent toujours de surprise en surprise… et la dernière est savoureuse ! Ce bon et habile cambrioleur est décidément un cambrioleur bon et généreux. Quelques réflexions glanées çà et là :
« Je ne cherche pas à me faire plaindre, loin de là, et que le lecteur ne s’imagine point que je dose à dessein mes effets, dans le but de l’émouvoir sur ma triste personne, mais puisque j’écris mes mémoires, j’estime que je dois tout dire. »
« J’ai lu beaucoup de mémoires, dans ma vie : les Confessions du grand Jean-Jacques, les Mémoires du Chevalier de Grammont, ceux de Chateaubriand et de l’inimitable Berlioz, mais tout en admirant ces chefs-d’œuvre, je trouve que leurs auteurs, et M. de Chateaubriand surtout, ont trop insisté sur certains détails, qui eussent certainement gagné à être un peu écourtés… Je ne doute pas que cette appréciation d’un cambrioleur ne fasse sourire certains critiques, mais chacun juge à sa façon… avec son bon sens. Ce que j’apprécie surtout dans les mémoires, c’est la franchise. »
« Je n’ai point l’outrecuidance de me comparer à ces maîtres, mais j’ai le mérite de ne rien céler de mes défauts et de ne point me regarder dans un miroir avec trop de complaisance. Je dis ce qui est, un peu brutalement parfois, et ne me fais jamais meilleur que je ne suis ; j’ai le malheur d’être un triste individu et j’ai le courage de l’avouer. »
La première partie des Mémoires d’un cambrioleur retiré des affaires est disponible à cette adresse.
Henri de Toulouse-Lautrec, Monsieur Fourcade (1889).
un gros merci….
Voter diction est claire et agréable. Cela nous change des locuteurs de télévision. Une petite coquille concernant la ville de Reading, cependant.
https://forvo.com/word/reading_(town)/
ah M. Depasse quel bonheur de se faire dorloter les oreilles par votre superbe voix. ce roman a été pour moi un délice !! merci milles fois