Antonin Artaud (1896-1948), acteur de théâtre, essayiste, poète, a marqué sa génération avant de sombrer dans la démence.
- Dans le Théâtre et son Double, texte capital pour la théorie du théâtre, il compare tout d’abord le théâtre à la peste, à la peinture, à l’alchimie, avant de prendre exemple sur les traditions théâtrales d’Orient. Puis il en arrive à sa thèse principale : promouvoir un “théâtre de la cruauté”. Il s’agit d’un théâtre qui n’utilise pratiquement plus le texte écrit, pour lequel il invente un nouveau dispositif scénique qui place le spectateur au milieu de l’action, et surtout d’un théâtre de masse, physique, vibrant, violent, convulsif et profondément cathartique.
I. Le théâtre et la peste II La mise en scène et la métaphysique III Le théâtre alchimique IV Sur le théâtre balinais V Théâtre oriental et théâtre occidental VI En finir avec les chefs d’oeuvre VII le théâtre et la cruauté VIII Le théâtre de la cruauté (premier manifeste) IX Lettres sur la cruauté X Lettres sur le langage XI Le théâtre de la cruauté (second manifeste) XII Un athlétisme affectif
NB : les chapitres barrés ne sont pas lus dans ce livre audio. La préface, intitulée “Le théâtre et la culture”, peut être sautée sans grand préjudice.
- Le Navire Mystique est un sonnet issu des oeuvres de jeunesse de l’auteur.
Antonin Artaud dans le rôle de Gringalet, dans Le Juif Errant (1926)
Bonjou… chère PAULINE P. …
Antonin ARTAUD…
Tiens… c ‘ etait hier… son jour anniversaire… J’ habite… ( je campe ! )… pas très loin… de la maison où il est né… ” rue des 3 frères CARASSO “… numéro 13… Les 3 freres CARASSO… étant des resistants… victimes des nazis… je ne sais plus comment s ‘ appelait la rue… quand ARTAUD y est né…
J’ ai écouté ce beau poème de sa jeunesse… juste au temps… où ses premiers troubles psychiques… se manifesterent… Plus loin… sur la vaste mer des solitaires… un autre vaisseau… frère…
https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/nelligan-emile-le-vaisseau-dor-poeme.html
Ecrit au même âge… par un poète… qui entra à l ‘ asile… peu de temps après… et y resta jusqu’ à sa mort… lointaine…
Il ne sait pas les feux des havres de la terre,
Il ne connaît que Dieu, et sans fin, solitaire
Il sépare les flots glorieux de l’Infini.
Ce tercet… du sonnet d ‘ ARTAUD… résonne en moi… comme cette parole de JÉSUS…
Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids: mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête. Il dit à un autre: Suis-moi.
Je n’ ecouterai pas… ” Le théâtre et son double “… mais je relirai bien… la traduction réécriture… de ” Le moine “… ( ces textes… ont-ils à voir… avec… cette surprenante… période gothique… que vous nous avez confiée ?… )…
… en attendant… de vous ecouter lire… 😉 …” Heliogabale “… peut-être… le plus beau texte… d ‘ ARTAUD…
Ovwa ovwa…
…
Merci cher Sautillant, j’ai écouté le Vaisseau d’Or, en effet très beau et frère du Navire Mystique – tous deux sont enfantés par le Bateau ivre – qui reste, pour moi, indépassable en termes de beauté poétique. Le chapitre sur la peste, dans le Théâtre et son Double, est assez saisissant ! On passe des flots glorieux aux sécrétions immondes, et le génie d’Artaud excelle dans cette dernière thématique…
… mon coeur à l unisson du votre…
sur ” LE BATEAU IVRE ” !!!…
Tant de beauté et de malheur… les larmes vous montent aux yeux…