Les Mille et une Nuits est un recueil anonyme de contes populaires en arabe, d’origine persane et indienne. Il est constitué de nombreux contes enchâssés et de personnages mis en miroir les uns par rapport aux autres.
L’origine des contes présents dans Les Mille et une Nuits, avant recueil, est difficile à déterminer du fait de leur transmission orale et de l’absence de sources écrites. Les contes se sont probablement propagés de l’Inde à l’Iran, puis au monde arabe. Figés par l’écrit au XIIIème siècle seulement, les contes sont donc le résultat de la fusion de nombreuses versions orales. Un texte arabe de 987 mentionne l’existence d’un livre persan intitulé Les Mille Contes. Si certains indices indiquent une influence persane, d’autres pourraient faire remonter l’origine des Mille et une Nuits jusqu’à l’Inde du IIIème. Certains contes semblent aussi proprement arabes.
La première traduction française est l’œuvre d’Antoine Galland (1646-1715) publiée de 1704 à 1717, mais une partie a été rédigée par lui-même, en s’inspirant des récits que lui avait contés son assesseur syrien. Pour faire prendre corps et esprit au personnage de Shéhérazade, cet antiquaire du roi (puis professeur de langue arabe au Collège de France) s’est inspiré de Madame d’Aulnoy et de la marquise d’O, dame du palais de la duchesse de Bourgogne.
Selon Abdelfattah Kilito, cette compilation de récits anonymes ne remplit aucun des critères classiques de la littérature arabe : un style noble, un auteur précis et une forme fixe ; de plus, elle met en avant de nombreux particularismes et dialectes locaux, bien éloignés de l’horizon des lettres, ce qui laisse à penser que si Galland n’avait pas transmis cette mémoire, elle aurait disparu. Antoine Galland a notamment intégré aux Mille et une Nuits des récits n’y figurant pas à l’origine. Les aventures de Sinbad, d’Aladin et d’Ali Baba ne faisaient pas partie de l’œuvre en elle-même, si bien que Jacques Finné souligne que Galland est sans doute le seul traducteur de l’histoire « à avoir traduit et donné corps à un texte qui n’existait pas encore officiellement »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Boomaga, Saffron Fire (3 interprétations) (licence Cc-By-Nc-3.0).
C’est très gentil Inès de vous arrêter à mettre un commentaire! Merci beaucoup. J’espère que vous aimerez aussi la suite…bonne lecture audio!
Je vous remercie infiniment pour ces contes, ça me plonge dans une ambiance orientale de rêve ! C’est merveilleux de vous écouter Christine, j’adore votre lecture ! Merci encore.
Eh, oui Rachid! Comme souligné dans l’introduction, il n’est pas facile de savoir quelle origine ont ces contes mais apparemment ils n’auraient d’arabe que la langue ce qui est déjà fabuleux car vous savez mieux que moi la richesse de cette langue splendide.
Je vous remercie pour votre “attention”. Les fichiers ont été substitués, il ne devrait plus y avoir de problème à présent.
(Merci à Augustin pour sa gentillesse et sa célérité)
Si j’en crois mes renseignements, ces contes ne seraient pas arabes, mais persans, voire indiens ! Cruelle déception, moi qui croyais que les Arabes avaient tout inventé (La Fontaine, Voltaire, Victor Hugo, le général de Gaulle, Marc Lévy, Houellebecq…).
Attention : le chapitre 3 ne se classe pas à sa bonne place dans la liste à cause d’un espace en trop dans le nom du fichier.
C’est un superbe encouragement que qui a déjà lu le livre ait apprécié la version audio! Je vous remercie donc beaucoup cher Massinissa et j’espère que vous aimerez les autres tomes!
je suis Algérien, j’ai lu le livre et croyez moi, j’ai beaucoup aimé, 😉
Je suis très heureuse que vous ayez trouvé votre bonheur sur notre site cher Van! Bonne écoute!
merci pour votre benevolat! c est parfaitement les audiobooks que je recherchais.
Je suis heureuse de vous avoir fait plaisir Knakibaul!
Merci pour votre travail, qui nous permet de passer de si bons moments!