Leonid Andreïev était un journaliste et écrivain russe (1871-1919). D’une acuité exceptionnelle et d’une lucidité effrayante, il saisissait les facettes de l’âme et les monstruosités de la vie avec une perspicacité et une justesse effroyable. Mais il ne sortit pas indemne de ses observations de l’esprit humain. Alcoolique, révolté, hypersensible, Leonid dut se battre avec ses démons. Le succès ne le lâcha pas jusqu’en 1909, puis ce fut le déclin et l’oubli. Les éditions José Corti ont entrepris la publication de l’intégralité de l’œuvre narrative de Leonid Andreïev. La traduction est assurée par Sophie Benech.
Andreïev pose un regard lucide et implacable mais rempli de tendresse et de compassion sur la désolation, la solitude, et sur le besoin fondamental d’amour, de rapprochement, de tendresse, inhérent à l’être humain. Dans La Mordeuse, comme pour souligner le côté pathétique de cette condition humaine, le côté « bestial », c’est à travers une chienne abandonnée, martyre solitaire, qu’il révèle les ombres et les lumières du vivant. La Mordeuse figure dans le volume Le Gouffre. Avec l’aimable autorisation des éditions José Corti.
Pedro Collares, Pow How, extrait de l’album Hang Experience 1 (licence Cc-By-Nc-Sa-3.0).
Merci à vous, Chers Jean-Pierre et mf, pour vos retour qui me font grand plaisir. Je me réjouis de vous proposer encore quelques uns des textes d’Andreïev.
A bientôt!
Merci et bravo pour votre belle lecture.
Au plaisir de vous écouter de nouveau.
mf
Bravo et merci pour cette lecture sensible.
Bonjour Christian,
Les textes d’Andreïev sont poétiques, mélancoliques, tendres et durs à la fois, empreints d’une telle lucidité! C’est pour moi un plaisir que de partager ces beaux textes et lire votre appréciation me ravit.
Merci et belle année à vous également.
Au plaisir.
Chère Esperiidae,
Merci pour cette lecture délicate qui donne à voyager dans la chair sensible et lancinante des mots.
Belle année à vous.
Christian
Bonsoir Francine,
Je vous remercie infiniment pour ce très gentil compliment. Merci à vous de votre écoute.
Merci beaucoup vous avez une très jolie voix pour la lecture. C’est très agréable de vous écouter. Merci
Chère Cocotte,
Je suis heureuse de vous avoir fait découvrir ce texte d’Andreïev. Merci pour votre chaleureux commentaire. Amitiés
Cher Ahikar,
Votre commentaire me touche beaucoup, tout comme cette “douleur d’être au monde”, comme vous le dites si bien, de Léonid Andreïev. Merci infiniment pour votre écoute. Je vous remercie également pour vos voeux et vous souhaite à mon tour le meilleur pour cette année 2015. Amitiés.
Texte poignant, avec toujours chez Andreïev la douleur d’être au monde. Il y a dans votre voix une corde qui vibre à l’unisson de celle de l’auteur, ce qui rend votre lecture très émouvante.
Que 2015 voit la concrétisation de tous vos projets et vous apporte du bonheur ! 🙂
Amitiés,
Ahikar
Merci, chère Esperiidae, pour cette très belle lecture, qui m’a fait découvrir un nouveau texte d’Andreïev, que je ne connaissais pas.
Elle est très émouvante et parfaitement mise en valeur par votre interprétation.
Un grand bravo!
Amitiés
Cocotte