André Theuriet (1833-1907), académicien français, est un écrivain qui chante les terroirs, les forêts, les petites villes (en particulier de l’Argonne, de la Lorraine) et est très aimé dans tous les lieux qu’il dépeint. Outre une grande quantité de poèmes tels Les Chants du renouveau (quatre poésies : Sur une feuille sèche, La Chanson des adieux, La Ménagère et La Jeunesse), il est l’auteur de pièces de théâtre et d’une soixantaine de nouvelles en prose dont Rosine et Le Plat d’oronges déjà publié.
La vie provinciale de chaque jour fidèlement décrite, avec un lyrisme contagieux, nous émeut ou nous fait sourire (un peu comme Francis Jammes).
Le beau poème La Jeunesse, donneur d’espoir, se termine par ces strophes :
« Jeune homme, au cœur saignant de récentes douleurs,
Pourquoi désespérer, blasphémer et maudire ?
Pourquoi tomber sans force à mi-chemin, et dire :
« Adieu, jeunesse, amour, spectres faux et railleurs ? »
« Marche, monte toujours, plus haut, plus haut, sans cesse !
Vois-tu les grands sommets s’illuminer soudain ?…
Cette pure clarté, c’est ton éclat divin,
Ô jeunesse de l’âme, éternelle jeunesse !… »
Consulter les versions textes de ce livre audio : Les Chants du renouveau, Rosine.
Portrait d’André Theuriet.
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