« Il s’accouda à la fenêtre et embrassa d’un long regard le paysage tranquille et intime, qui lui était familier depuis bien des années. La Charente étendait silencieusement à l’extrémité du jardin sa nappe d’eau, tantôt sombre sous les noyers, tantôt scintillante aux premiers rayons du soleil. Au long des blés de la route de Ruffec, les cailles jetaient des appels sonores. Étienne se sentait heureux… »
André Theuriet (1833-1907) nous laisse une œuvre de romancier, de poète et d’auteur dramatique. Attaché aux terroirs du Poitou et de la Touraine où il ancre l’action du présent roman, il croise ici les thèmes des relations père-fils, de l’amour impossible, des préjugés, de la cupidité, de l’opportunisme et de la vie rurale. Si l’analyse psychologique se borne à quelques traits saillants des personnages, les relations sociales au sein de cette société provinciale vont prendre un tour particulier dès qu’éclate le coup d’état de décembre 1851.
Chapitre 12 , partie 1 :
Gioachino Rossini, Le Barbier de Séville, Acte I (European archive, domaine public).
Autres chapitres de la partie 1 :
Ludwig van Beethoven, Symphonie N° 6, op. 68, « Pastorale » – Mvt 1: Allegro ma non troppo, interprétée par l’ensemble Du Page Symphony Orchestra (licence Cc-Nc-Sa).
Partie 2 :
Ludwig van Beethoven, Concerto pour instruments à vent en Mi bémol majeur, op. 103 (Andante), interprété par le quintet à vent Soni Venturum (licence Cc-By-Sa).
Bruitages personnels.
Bonjour Christian Dousset, j’avais beaucoup apprécié votre choix des Gardiennes d’Ernest Perochon et j’ai écouté avec plaisir cette oeuvre d’André Theuriet. Ces écrivains dits “régionaux” sont un trésor. Là ce n’est plus la guerre de 14 mais le coup d’état de Napoléon III qui ancre le roman dans l’histoire. Néanmoins si la situation historique et surtout la situation sociale sont prises en compte par l’auteur on s’en détache peu à peu pour voguer dans la pure poésie de l’utopie paysanne et du véritable amour. Quel beau personnage de femme dans ce roman.
Je ne connaissais l’auteur que de nom jusqu’à ce que je vous écoute et juste après, j’entends dans Les Mémoires de Sarah Bernard qu’elle a dû son premier grand succès au théâtre de l’Odéon, à sa reprise après la guerre de 70 à “Jean-Marie” drame de 1871, en un acte en vers, d’un jeune auteur très timide. C’était André Theuriet, dont la pièce avait fait un tabac.
Merci pour votre très agréable interprétation
P.S. Quand je vous avais mis un commentaire sur Les Gardiennes mon pseudo avait encore le i que j’ai supprimé par la suite.
Bonjour, SAUTILLANT-Pelophylax -ridibundus- , toujours fidèle à lui-même 😉. Vous nous semblez en pleine forme !
Où donc allez vous puiser cette énergie rebondissante ? — Eh oui, on a crevé le ballon chinois…
Peut-être une lanterne échappée du nouvel an . Toujours est-il que son contenu était déjà en possession de Xi Jinping. *** (◔_◔ Nous ne verrons pas la pleine lune ce soir; il neige à plein ciel et c’est tellement magnifique ! Je vais de ce pas m’habiller en oignon et faire une longue promenade… Aloha ! 😊
ALOHA…
KOBJA !!!
Cher monsieur Dousset,
J’espère que mon commentaire vous trouvera en bonne santé. 😊
Vos lectures sont tellement louangées sur ce site qu’on ne trouve plus les mots
pour vous signifier une personnelle appréciation !
-Les longs mois d’hiver où j’habite se prêtent bien à l’écoute de vos récits.
-Je me permets, “par la petite porte”, de vous faire une suggestion de lecture,
si jamais vous aviez le temps et le goût de l’enregistrer.
Il s’agit d’une autre oeuvre d’André Theuriet: «Reine des Bois».
J’ai trouvé le texte à cette adresse: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k691506/f8.item.-
-J’espère que vous pardonnerez mon audace, mais, comme le dit souvent mon
cher papa: «La pire réponse qu’on peut recevoir est NON, mais on n’en meurt pas.»
🌸Je vous fais mes salutations chaleureuses !
La Pleine Lune ? Les crêpes de la Chandeleur ? LÏAT… le retour !
Bonjour à vous… et à Christian DOUSSET…
Ps
Dans la Pleine Lune… plutôt qu ‘ une crêpe… je vois… une hostie !
L’ hostie
de la Pleine Lune
– mystérieuse communion
Bonjour Lïat,
Comme il m’arrive de pratiquer quelques pauses de connexion, je viens de trouver votre chaleureux message et vous en remercie. C’est très aimable à vous de m’indiquer cette piste de lecture et, dans la mesure du possible, je serai ravi de vous donner satisfaction; je vais donc de ce pas glisser sur le lien Gallica concerné mais, comme vous le savez, je me hâte avec quelque lenteur, par souci du détail sans doute… alors la publication ne sera pas instantanée. Au plaisir de vous retrouver alors. Christian
Bien cher monsieur Dousset,
Quel plaisir de vous lire ! Contente de vous trouver en bonne santé !😊… Avec tous ces virus qui traînent, ce n’est pas très rassurant.
-J’aime bien votre expression«se hâter avec lenteur», car moi qui n’aime pas me faire bousculer, je n’oserais jamais pousser qui que ce soit,
au propre comme au figuré(Ȍ.Ȍ) .
-Donc, «À vot’ bon cœur monsieur» et tout sera parfait ainsi !
🌸Chaleureuses salutations de Lïat🌸
Merci Claryssandre pour votre fidélité. Un autre auteur, oublié lui aussi, mérite le détour selon moi: Ernest Pérochon. Au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Encore un auteur étrangement oublié par la postérité. Je l’ai découvert grâce à ses nouvelles lues ici et j’ai vraiment apprécié ce long roman qui ne présente justement aucune longueur. Votre lecture est toujours aussi parfaite et captivante. Des heures fort agréables grâce à l’auteur et au lecteur ! Je vous remercie très chaleureusement monsieur Dousset !