André Lichtenberger naît alors que Strasbourg vient d’être occupée par les troupes prussiennes et peu de temps avant l’annexion de l’Alsace-Lorraine en 1871.
C’est dire combien Le Père Metzeral déborde de souvenirs personnels, ce vieillard de 92 ans qui ne veut pas mourir Prussien.
Un récit émouvant qui rappelle La Dernière Classe d’Alphonse Daudet.
« Le père Metzeral n’est point mort le jour qu’il eût fallu. Il a connu son deuil, la défaite. Soit. Un crêpe au bras, puisqu’il le faut, il vivra. Il a attendu quarante-quatre ans. Il peut bien attendre quelques mois. Qu’importent les douleurs et les sacrifices ! Tel un vieux roc, il demeure invulnérable sous la tempête. Il ne mourra pas Prussien.
Et, française, l’Alsace revivra. »
Gustave Doré, Paysage d’Alsace avec deux émigrants alsaciens et troupes allemandes.
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