Une idylle normande (1874), ouvrage couronné par l’Académie française, écrit par André Lemoyne (1822-1907 ), poète et romancier, se passe au pays cher à Maupassant et témoigne d’un grand talent ignoré.
Un comte au grand cœur, un peintre paysagiste célèbre, fervent adorateur de la nature, et une jeune femme touchante de vérité rivalisent d’honnêteté dans cette histoire, bien éloignée du trio traditionnel amant, mari, maîtresse.
« Ce grave paysagiste, revenu, sans mot dire, des pays étrangers, bronzé par les soleils du Nil, et déjà célèbre à un âge où tant d’autres commencent à peine à faire parler d’eux, il était là, marchant tout près d’elle, réglant son pas sur le sien, et l’enveloppant de ses regards discrets, dont il essayait d’assoupir les lueurs, qui révélaient une rare énergie dans l’homme, et dans l’artiste une douceur infinie. »
Il n’est pas sûr que l’auditeur devine à la fin du chapitre II comment le romancier terminera son récit…
Encore ! Encore ! Encore M Dépasse.
Chère Hélène,n’exagérez pas trop mon mérite Je partage aussi , égoistement ,avec vous le plaisir de la découverte.J’ai rencontré seulement quelques jours avant vous ce trio exceptionnel !Faîtes connaître notre site!
Chouette découverte, merci beaucoup, j’ai passé un très bon moment à écouter cette nouvelle pleine de sensibilité, qui met en avant de belles âmes, telles qu’on aimerait en croiser plus souvent dans la vraie vie (mais peut-être les croisons nous sans savoir qu’elles le sont, les belles âmes étant souvent discrètes 🙂
Encore bravo et merci tant pour le temps que vous nous offrez que pour les découvertes que vous nous permettez de faire.
Merci M. Depasse.