Quand il rédige Vingt Années de Paris (1883) (deux sélections déjà sur le site : première sélection, deuxième sélection), l’environnement dans lequel André Gill puise ses inspirations est d’abord le gouvernement de Napoléon III et ensuite celui d’Adolphe Thiers.
Le musée du Luxembourg remonte au milieu du XVIIIème siècle. En 1750, il fut avec l’exposition des « Tableaux du Roy », et après celui de Besançon ouvert en 1694, le premier musée des beaux arts d’importance ouvert au public en France, lequel préfigura la création du musée du Louvre en 1793, avant d’être, en 1818, le premier musée d’art contemporain créé en Europe
André Gill eut la responsabilité d’administrateur de ce musée et est donc bien placé pour protester dans Le Musée de Luxembourg contre le déplacement de tableaux afin d’y établir le Sénat :
« Bon Dieu! Messieurs les sénateurs exigent-ils tant d’espace ? Pour podagres et impotents que je les suppose, la plupart, il me reste néanmoins un vague espoir qu’on ne va pas installer un lit à baldaquin et machiné pour les infirmités de chacun d’eux. »
On retrouve là la verve du chansonnier, capable aussi d”oublier son métier de caricaturiste dans l’émouvante nouvelle Le Nain, souvenir du pavé latin.
Consulter les versions texte de ce livre audio : Le Musée du Luxembourg ; Le Nain, souvenir du pavé latin.
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