Dans Les Nourritures Terrestres (1897), Gide s’adresse à un jeune homme imaginaire, Nathanaël, pour lui transmettre une forme de sagesse basée sur le désir, l’éveil des sens, le voyage et les perpétuels commencements, par-delà le bien et le mal. Le texte se présente à certains endroits comme un récit de voyage. Il s’agit surtout d’un texte poétique, qui célèbre la nature et la beauté du monde sensible, et transcrit un certain rapport au monde, que Gide appelle la « ferveur ».
Les Nourritures Terrestres ont été avant-gardistes par leur forme, subversives par leur propos, et elles sont encore aujourd’hui, à certains égards, très dérangeantes (notamment en ce qui concerne les allusions discrètes à une forme de tourisme sexuel). Ce livre n’en reste pas moins une étape importante de l’histoire littéraire française.
Il sera suivi par Les Nouvelles Nourritures, un texte plus tardif, rédigé par Gide en 1935.
André Gide a reçu le prix Nobel de Littérature en 1947 et son œuvre entière a été mise à l’index par le Vatican en 1952.
Excellente lecture, en terme de rythme et d’expressivité, sur un texte pas si facile. Bravo.
Merci à vous, Mazzara ! J’ai hésité à me frotter à ce texte, mais je suis heureuse de l’avoir fait.
Merci Pauline pour cette lecture impeccable !
C’est toujours un plaisir d’écouter votre si gracieuse voix ! Grand merci ! 🌸 Lïat
Merci Lïat, je suis heureuse de vous retrouver. C’est un très beau texte, qui a marqué des générations de lecteurs…