« J’ai projeté d’écrire ici tout ce qui concerne la formation et le développement de cette âme pieuse, qu’il me semble que je n’ai fait sortir de la nuit que pour l’adoration et l’amour. Béni soit le Seigneur pour m’avoir confié cette tâche. »
André Gide publie en 1919 ce court roman écrit l’année précédente. Sous la forme du journal, le narrateur – pasteur de son état – y retrace l’évolution d’une jeune aveugle, Gertrude, recueillie par ses soins et qu’il se donne pour mission d’éduquer. Ce parcours initiatique donnera naissance à des cas de conscience que l’opposition entre morale protestante et sentiments renforcera. Quant aux relations à l’intérieur de la famille du narrateur que « l’intruse » vient perturber, elles sont charpentées autour de la foi et de la lecture des textes bibliques.
Ludwig van Beethoven, Symphony no. 6 in F major «Pastoral», Op. 68 (European Archive, domaine public).
Merci à tous deux pour cette lecture forte et paisible d’un beau texte. À.Gide traduit une passion compatissante en désir dans un cadre austère de rigueur presque luthérienne : j’ai aimé ce texte grâce à vos voix parfaites. Merci de beau travail collectif René PIerre
Cher René-Pierre, je vous retrouve ici avec plaisir. Christian a fait le plus gros du travail, c’est d’abord à lui que doivent aller vos compliments. J’ai aimé prêter ma voix à Gertrude, qui s’ouvre au monde peu à peu. Merci de votre commentaire, et – grillant la politesse à Christian 😉 , qui je l’espère ne s’en offusquera pas – j’espère vous croiser à nouveau entre d’autres pages.
Merci de votre élogieux commentaire, René-Pierre; j’ai beaucoup apprécié cette expérience collective à deux voix et tiens à dire que, la modestie de Gaëlle dût-elle en souffrir, son interprétation de Gertrude a joué un rôle capital dans le rendu final de l’oeuvre. Merci encore à elle d’avoir accepté cette proposition de lecture et… au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Merci pour cette lecture, je découvre cet auteur grâce à vous
Vous me voyez ravi de partager avec vous cette oeuvre de Gide.
Merci à tous de votre écoute et de vos retours !
Merci pour votre lecture. Diction, rythme, ton, qualité audio, tout y est. C’est parfait ! Merci à vous de faire si bien vivre ce beau texte, qui se prête particulièrement bien à l’oralité.
GAËLLE… Christian DOUSSET… AHIKAR… Bon matin !
I ‘ m sorry… J’ y suis allé d ‘ un long commentaire… evanoui dans je ne sais quel triangle des Bermudes informatique… Je ne me sens pas de recommencer… Tant pis…
… j ‘ en profite pour s ignaler . aux administrateurs un problème que j’ avais évoqué lors d ‘ un échange… Voici… C’ est la croix et la bannière pour laisser un commentaire ! La page ne s ‘ affiche pas… et je suis contraint de taper en aveugle sans avoir mon texte sous les yeux… Pour savoir où j’ en suis… il me faut retourner à la page précédente…
Là le texte s ‘ affiche… mais… des la première lettre frappée pour le continuer… je reviens à la page occultée ! Pouvez-vous remédier à ce problème… ou du moins… m’ indiquer comment procéder pour ce faire ? Quant au commentaire disparu tout à l ‘ heure… le ” commenter ” n’ apparaissait pas en bas de page …
( le présent message… tapé dans les conditions décrites ) …
Merci à vous… cordial salut…
Bonsoir Sautillant,
Je me rends compte que j’ai oublié de répondre à votre question concernant la lecture de “Si le grain ne meurt”; oui, ce texte figure toujours à mon plan de lecture mais je ne sais pas encore dans quels délais le le lirai.
Bien cordialement.
Christian D.
Cher Ahikar, c’est toujours un plaisir de découvrir vos messages. En effet, ils offrent de belles perspectives d’approfondissement de l’oeuvre considérée. Encore merci pour cette riche contribution.
Bonne soirée à vous.
Merci beaucoup Gaëlle et Christian pour cette très belle lecture. En écoutant ce récit, j’avais l’impression de replonger dans des temps lointains. Gide semble plus proche de Goethe que de Kafka.
https://www.aht.li/3712154/Introduction_a_la_Symphonie_pastorale_avec_Martine_Sagaert.mp3
Bonne journée ! 🙂
Ahikar
Bonjour,
Faut-il préciser que nous avions évoqué d”autres pistes musicales; néanmoins nous avons finalement opté pour ce qui peut paraître une facilité mais qui a suscité pour nous différentes tentatives afin de trouver l’extrait le plus juste, à notre goût, quant à la tonalité de chacun des 2 cahiers. Bonne soirée à vous.
Chers GAËLLE et Christian DOUSSET… Bonjour !
GIDE vous en faisait un imperatif categorique ! Pas moyen d ‘ y échapper … vous avez dû vous rendre à l’ évidence !
Le souvenir d ‘ un mélo vu à la télé quand j’ etais enfant… avec Michèle MORGAN… mais j ‘ ecouterai parce que c’ est vous ! … avec les oreilles de l ‘ amitié !
Christian DOUSSET… comptez-vous toujours nous lire ” Si le grain ne meurt “… le seul GIDE que j’ aie aimé sans la moindre restriction ?…
Mon cordial salut…
Bonjour à tous les deux *!
Ce choix musical ! 😯😲😳… Par quelles rhizomiques reptations persévérantes et aventureuses de la pensée et de la sensibilité… êtes vous parvenus à faire l ‘ inouï rapprochement que vous faites entre ce texte et cette musique ! C ‘ est proprement extraordinaire !!!
( excusez mon humeur badine )…
Cordial salut à tous deux…
En effet, ça va en surprendre plus d’un !