Tête de Jeanne Hébuterne vers la droite, Amedeo Modigliani (1918)

Geneviève

Troisième volet du triptyque L’Ecole des Femmes, Geneviève donne le point de vue de la fille sur ses parents Robert et Eveline et l’histoire de leur famille. Roman initiatique, dans lequel une jeune fille découvre le désir et la passion à travers ses amitiés de lycée, c’est également le récit d’une émancipation collective, celle des femmes du 20ème siècle se délivrant du carcan moral et social dans lequel leurs aînées ont été confinées – ici représenté par la figure du père.

En 1929, André Gide signe, à l’avant-garde, vingt ans avant la parution du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, un ouvrage profondément féministe,  qui contribue aussi au progrès de la représentation positive de l’homosexualité en littérature.

Un grand merci à Christian Dousset pour son aimable participation.


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Remarques :

Ce roman fait suite à L’Ecole des Femmes et Robert.

Illustration :

Tête de Jeanne Hébuterne vers la droite, Amedeo Modigliani (1918)

Références musicales :

Felix Mendelssohn, Romances sans paroles, n°1 (Op 30), interprété par Sam Chan (musopen, licence CC BY-NC-SA 3.0)

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Livre audio gratuit ajouté le 19/03/2025.

4 Commentaires

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  1. Ayez la bonté, chère Pauline, et Christian Dousset, de jeter un coup d’oeil sur ce que j’ai d’abord écrit à Gaëlle et Vincent, puisque ceci en la suite. Ce 3ème volet m’a semblé finalement le plus intéressant car le plus bizarre! Les parcours de la mère et du père étaient attendus, celui de la fille est surprenant. Il me semble que l’auteur met un peu de lui-même dans ce personnage de jeune femme ( sa révolte, ses désirs homosexuels). Mais ce qui m’a vraiment choquée, dans ces jeux de masque, c’est le passage où le docteur Marchand répond à la jeune fille, saisie d’une lubie, qu’il ne peut lui faire un enfant parce que cela ferait trop de peine à sa femme ! Or Gide lui-même a eu ce désir d’enfant et A EU une fille, Catherine, en 1923 avec la fille d’une amie. Le texte est de 1936, Madeleine est morte en 1938. j’ose espérer qu’elle ne l’a pas lu, la pauvre, condamnée à la chasteté et à l’isolement.
    Il y a autre chose qui m’a choquée : l’antisémitisme qui suinte dans la description de la jeune fille de type oriental qui suscite les désirs de ses camarades. Il y aurait une analyse de texte à faire mot à mot !
    Bref, j’espère que je ne vous embête pas avec mes remarques critiques qui prouvent en tout cas que je vous ai écoutés avec le plus grand intérêt. J’ai été tout à fait passionnée par cette oeuvre aux multiples facettes.
    Encore merci à vous tous. Monsieur Dousset vous avez le personnage le plus sympathique, le seul auquel on puisse éventuellement s’identifier!

    1. Chère Sylve, merci pour vos longs et passionnants commentaires 🙂 Vous m’apprenez beaucoup d’éléments de la biographie de Gide… J’avoue que je ne vais pas spontanément vers la biographie des auteurs comme “clé” des oeuvres (j’ai été biberonnée à une autre approche du texte littéraire), mais il est vrai que certains liens sont troublants. Je suis d’accord avec vous; la critique de l’antisémitisme comme préjugé bourgeois s’accompagne en effet, paradoxalement, de cette sexualisation orientaliste (la référence aux Orientales est d’ailleurs présente). Cette lecture à trois voix est une merveilleuse idée de Gaëlle, et j’ai découvert cette oeuvre, dont je n’avais jamais entendu parler, à cette occasion… J’ai lu quelque part que Gide considérait Geneviève comme un échec, une oeuvre ratée – mais je trouve qu’elle complète bien l’ensemble, et que cette trilogie vaut vraiment le coup d’être découverte.

  2. Merci, chère Pauline ! Vous faites partie de mes “pauses petits bonheurs” (⏓‿⏓)❤
    Nous avons encore du froid et de la neige ici: mes fins de soirée sont toujours
    plus agréables avec L.A.
    Merci monsieur Dousset pour votre belle voix en ouverture🌸

    1. Chère Lïat, vos commentaires soufflent pourtant toujours une petite brise printanière, douce et régénérante, sur notre site. Merci de votre fidélité; je vous donne rendez-vous pour un autre petit bonheur le 30 mars 🙂

Lu par Pauline PuccianoVoir plus

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