Anatole Le Braz (1859-1926) disait : « Je ne suis qu’un poète. Mais je suis Breton d’abord et Breton bretonnant. J’habite la Bretagne : j’y ai toujours habité. Je me crois en contact direct avec l’âme et le cœur de mon Pays. Or, je constate chez lui à ce moment une aspiration à renaître… »
Il a récolté chansons, contes et légendes de sa Bretagne et ses descriptions de l’âme rurale et des paysages ont souvent été considérées comme des restes d’exotisme sur le sol métropolitain.
Le curieux titre de Les Noces noires de Guernaham (1901) vient de ce qu’« On appelle « noces noires » en certains cantons de la montagne bretonne les secondes noces d’une veuve ou d’un veuf, sans doute parce qu’il en est qui conservent le deuil pour se remarier. »
Émile Renouf, La veuve de l’Île de Sein (1880) CC-BY-SA-3.0
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