Deux meurtres, un suicide, une exécution, des vies brisées… mais ce n’est pas une nouvelle policière. L’existence d’Hélène Fellaire ressemble à celle de Jocaste, femme de Laios et mère et épouse d’Œdipe. Le style merveilleux d’Anatole France nous fait accepter le caractère déprimant de l’histoire.
« Quand René Longuemare revint, Hélène, qui l’attendait, était coiffée de la façon qu’il aimait le mieux. Elle fut faible devant lui, lui avoua les misères de la vie, les ennuis de son mariage. Elle sentait qu’elle l’aimait. Elle aurait voulu tomber dans cette poitrine large et chaude, y pleurer, y tout oublier. René restait très calme près d’elle. Plus elle se confiait à lui, plus il se croyait obligé de ne pas abuser de cette confiance. Il l’aimait respectueusement ; elle était la poésie de sa vie de garçon, où d’ailleurs la prose ne manquait pas. »
Merci M. Depasse.
je vous remercie d’avoir penser à moi