Trois des Contes de Jacques Tournebroche d’Anatole France (1908).
Le Pâté de langues :
« Pour avoir un bon pâté de langues, il faut l’aller chercher dans un couvent de femmes. Il n’y a que les vieilles religieuses qui sachent y mettre tous les ingrédients nécessaires, belles épices de rancune, thym de médisance, fenouil d’insinuations, laurier de calomnie. »
La Picarde, la Poitevine, la Tourangelle, la Lyonnaise et La Parisienne :
« Mais qu’est-ce qu’un capucin peut attendre d’une femme que rien n’effraie ? »
De une horrible paincture :
« De vne horrible paincture qui fust veüe en ung temple et de plusieurs tableaux bien paciftcques et amoureux que le saige Philémon avoit pendus en son eslude et de vn beau pourtraict de Homerus que ledict Philémon prisait plus que toutes autres painctures. »
Léon Lebègue, illustration pour Le Pâté de langues dans Les contes de Jacques Tournebroche (édition Calmann-Levy, 1909)
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