Ce court roman d’amour et de vengeance a été publié dans La Revue des deux mondes en avril 1856 et repris dans le recueil Les Femmes honnêtes en 1858.
« Il est certain que Mlle du Rosier ne faisait rien pour attirer les galants, et qu’elle ne paraissait pas pressée de se marier. Elle avait dans le caractère un mélange extraordinaire de bonté et de hauteur qui était un sujet perpétuel d’étonnement pour les oisifs de la ville. Un poète du pays, qui l’avait vue à l’une des réceptions du préfet, la comparait à Junon marchant sur les nuées. L’expression habituelle de son visage était une dignité froide, relevée à certains moments par un air d’intelligence et de fierté qui brillait par éclairs avec un tel feu qu’on en était ébloui. Elle avait des façons qui dataient d’un autre temps. Un jour qu’une pauvresse, à qui elle avait donné une pièce d’or par erreur, courait après elle pour la lui rendre, Mlle du Rosier vida sa bourse entre ses mains. Il y avait dix louis dans cette bourse. On en parla trois jours dans Moulins. Un bel esprit de l’endroit dit à ce propos que certainement la Providence s’était trompée, et que Mlle du Rosier était née duchesse. »
Je vous remercie chaleureusement, Pomme !
Oh Daniel, surtout n’ayez pas honte d’une petite erreur. Mieux vaut en sourire. Dernièrement j’avais tout simplement oublié le nettoyage d’un fichier!!! Je crois que nous pouvons faire confiance en nos audio-lecteurs toujours prêts à pardonner et souvent à s’amuser de nos erreurs. Excellente continuation.
Pomme
Vous me mettez du baume au coeur, Same !
Ça m’arrive aussi et on es est pas les seuls.
Le premier chapitre
J’ai honte, Same… Réparation en cours.
Petite surprise oubliée au bébut.
Où pouvons-nous lire la fin de ce roman dont la lecture ausemble avoir connu une mésaventure ? Je vous remercie.
Le zip est complet et téléchargeable. Que manque-t-il, dites moi, François Gargonne.