« Quand il voyait Berthe dans ses phases, — dans ses lunes, disait-il gaiement, — de silence et de calme,son père avait coutume de menacer du doigt en riant quiconque essayait de l’en tirer par des agaceries ou des supplications. — Ne réveillez pas l’eau qui dort ! répétait-il — De cette locution familière, on avait fait un surnom qui était resté à Berthe. »
La destinée de Berthe, femme admirable, gardant toute son existence le secret d’un amour partagé mais rendu impossible par les circonstances, nous émeut, du commencement à la fin du roman, un peu comme la vie de Madame Bovary (1857). Même si Amédée Achard n’est pas Flaubert, il y a des ressemblances dans leur manière, réussie, de fouiller le fond de l’âme de leurs héroïnes.
L’Eau qui dort, paru en 1859, est un roman à découvrir…
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Drame sentimental comme on en voit beaucoup au XIXe siècle, à la Flaubert, Balzac, ou Stendhal pour ne citer qu’eux, L’eau qui dort est un témoignage de la profondeur de sentiment dont pouvait rendre compte les auteurs de l’époque. Bravo Mr Depasse pour la narration exprimée à la perfection si ce n’est que Mr d’Auberive ou d’Auberville se confondent.
merci bcp pour vos pousés
Merci M. Depasse.