« Dans une chambre élégante, au second étage d’une maison de la rue Caumartin, était nonchalamment assise, ou plutôt à demi couchée sur une causeuse, une femme encore jeune ; sa beauté était si bien dans tout son éclat, qu’elle ne pouvait que diminuer… elle avait songé à ces rêves d’amour de sa première jeunesse qui ne s’étaient pas réalisés, et qu’il ne serait bientôt plus temps d’essayer.
Dans une chambre passablement en désordre, au quatrième étage d’une maison de la rue du Sentier, un jeune homme venait de mettre sa cravate ; il se trouvait bien et soupirait. Il songeait à ces rêves d’amour qui charmaient sa mansarde, et dont la réalisation semblait fuir devant lui. »
Ces deux êtres, assez exceptionnels, vont se rencontrer… Un mois après, Lucien écrivait :
« Enfin, je l’ai trouvée, cette femme que j’avais si longtemps rêvée ! C’est bien vous dont mon imagination exaltée me présentait sans cesse la forme vague et incertaine. Il m’a semblé vous reconnaître la première fois que je vous ai vue, etc. »
Deux mois plus tard, madame L… répondait :
« Enfin, je l’ai trouvé, cet homme que j’avais si longtemps rêvé ! C’est bien vous dont mon imagination exaltée me présentait sans cesse la forme vague et incertaine. Il m’a semblé vous reconnaître la première fois que je vous ai vu, etc. »
« En quoi Lucien et madame L… mentaient autant l’un que l’autre. »
La suite de Un homme et une femme n’est pas toujours prévisible.
La version texte ne correspond pas…