Voici la Méditation poétique numéro 10, édition 1860, Ode.
« Delicta majorum immeritus lues.
Horat., od. VI, lib. III. »
Extrait :
« Où sont-ils ces jours où la France,
À la tête des nations,
Se levait comme un astre immense
Inondant tout de ses rayons ?
Parmi nos siècles, siècle unique,
De quel cortège magnifique
La gloire composait ta cour ! »
Méditation suivie de son commentaire.
« De plus, j’avais eu toujours une indicible horreur du matérialisme, ce squelette de la création, exposé en dérision aux yeux de l’homme par des algébristes sur l’autel du néant, à la place de Dieu. Ces hommes me paraissaient et me paraissent encore aujourd’hui des aveugles-nés, des Œdipes du genre humain, niant l’énigme de Dieu parce qu’ils ne peuvent pas la déchiffrer. »
Gabriel Fauré, Ballade pour piano et orchestre, en fa dièse majeur, Op. 19, interprétée par Robert Casadesus et le New York Philharmonic Orchestra dirigé par Leonard Bernstein (1959, domaine public).
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