« J’écrivis cette première méditation
un soir du mois de septembre 1819,
au coucher du soleil,
sur la montagne qui domine la maison de mon père,
à Milly.
J’étais isolé depuis plusieurs mois
dans cette solitude ».
L’Elvire du Lac, Julie Charles,
une femme mariée avec qui il vécut
une idylle intense mais brève,
est morte de phtisie l’année précédente.
Le poète se déclare désormais indifférent aux beautés de la nature.
Après avoir exhalé sa détresse, il appelle de ses vœux la mort libératrice.
Ces vers se veulent comme « dans un miroir magique l’image de mon âme ».
« Je puis dire que je vivais en ce temps-là
avec les morts plus qu’avec les vivants ».
The Solitude of the Soul du sculpteur américain Lorado Taft (1860 – 1936).
Voir les photographies de Jyoti Srivastava, Art Institute de Chicago.
Extraits du Prélude no. 4 op. 28 de Chopin. À sa demande, ce Prélude, ainsi que le Requiem de Mozart, fut joué aux funérailles du compositeur.
Porticodoro / SmartCGArt Media Productions.
Sous licence CC Paternité 3.0 Unported.
Le texte est très bien lu, malheureusement, les “e” ne sont pas tous prononcés, ce qui fait défaut à la rigueur de la métrique. Ce sont des alexandrins, il faut faire attention à ce que chaque vers fasse bien 12 pieds.
Merci, merci, merci.
Un grand bravo à vous !
Merci