Voici la quinzième des Méditations poétiques : La Gloire (édition 1860).
Ce poème est dédié à Manoël, à un « poète exilé ».
« Généreux favoris des filles de Mémoire,
Deux sentiers différents devant vous vont s’ouvrir :
L’un conduit au bonheur, l’autre mène à la gloire ;
Mortels, il faut choisir.
[…]
Rougis plutôt, rougis d’envier au vulgaire
Le stérile repos dont son cœur est jaloux :
Les dieux ont fait pour lui tous les biens de la terre ;
Mais la lyre est à nous. »
Cette belle Méditation est suivie de son commentaire :
« [Cette ode…] me fut inspirée à Paris en 1817, par les infortunes d’un pauvre poëte portugais appelé Manoël. Après avoir été illustre dans son pays, chassé par des réactions politiques, il s’était réfugié à Paris, où il gagnait péniblement le pain de ses vieux jours en enseignant sa langue. »
À défaut d’un portrait de Manoël, voici celui de Torquato Tasso, dit Le Tasse (1577).
Ludwig van Beethoven, Concerto Nº1, pour piano et orchestre, en do majeur, Op.15-II, Largo, interprété par Rudolf Serkin et l’Orchestre Philharmonique de New-York, dirigé par Leonard Bernstein (1962, domaine public).
Bonsoir cher Ahmed, je suis extrêmement touchée de votre délicat message, je vous en remercie infiniment.
C’est très gentil, et je vous adresse aussi toutes mes amitiés accompagnées de muguet qui porte bonheur et je l’espère sérénité et une douce tranquillité.
Merci beaucoup, cher Ahmed, et je vous souhaite une très belle fin de soirée.
Christiane-Jehanne.
Bonsoir chère Christiane-Jehanne,
Merci pour vos lectures et à l’ occasion du premier mai, accepter mes amitiés ,un muguet et que Dieu vous protège tous.
Amitiés,
Ahmed