Fromont jeune et Risler aîné fut un triomphe et mérite ce titre aujourd’hui. « Roman de moeurs parisiennes », il nous décrit l’existence de quelques personnages que nous ne pouvons plus oublier après les avoir vus vivre.
Sidonie Chèbe et Risler l’aîné viennent de se marier, lui, âgé, ni beau ni très fin, mais très bon et très riche, elle, de famille pauvre, mais très ambitieuse et sans aucune moralité. Toute l’histoire repose sur les caprices et les aventures sentimentales de Sidonie aux multiples amants choisis dans son entourage familial. Des chapitres émouvants alternent avec des évocations précises de la vie des ouvriers d’usine en 1874, année de la parution du roman.
« Et voilà comme il se fait que le soir de son mariage, la jeune madame Risler, toute blanche dans sa toilette de noce, regardait avec un sourire de triomphe la fenêtre du palier où dix ans de sa vie tenaient étroitement encadrés. Ce sourire orgueilleux, où se peignait aussi une pitié profonde et un peu de mépris comme une nouvelle enrichie peut en avoir pour la médiocrité de ses débuts, s’adressait évidemment à l’enfant pauvre et malingre qu’elle croyait voir là-haut, en face d’elle, dans la profondeur du passé et de la nuit, et semblait lui dire en montrant la fabrique :
« Qu’est-ce que tu dis de ça, petite Chèbe ?…, Tu vois, j’y suis maintenant… »
Et elle y restera presque jusqu’à la fin du roman, cette « petite gueuse ».
illustration pour Fromont jeune et Risler aîné (éd. Nelson, 1936)
Quelle belle lecture cher Monsieur Despasse!
J’ai passé un merveilleux moment à vous écouter lire cette histoire si belle et si triste!
Tout est parfaitement rendu!
Grand merci M. Despasse!!!!
Merci René Depasse, encore un roman formidable de Daudet, et votre lecture est superbe. Je voudrais la suite !! Elisabeth
Il est vrai,Sophie,que la postérité manque parfois de justice!Merci pour Daudet
Merci René pour cette belle lecture. J’ai passé de très bons moments pendant l’écoute de ce livre injustement méconnu.
J’aime beaucoup cette histoire, je trouve que c’est un peu le pendant féminin de Numa,Merci beaucoup René.
Cher Lagaffe,
Merci pour vos messages !!!
Les corrections sont effectives, et les fichiers et archive ZIP correspondants en cours de réenvoi sur le serveur (les remplacements seront effectifs dès 22 h 00 ce jour).
A très bientôt à nouveau sur le site,
Carole
Recherche approfondie faite, le chapitre 3 du livre III ne manque pas.
Ce qui manque c’est d’avoir signalé que ce texte…
« Eh bien, oui, je t’aime, je t’aime… plus que jamais, et pour toujours… À quoi bon lutter et nous débattre ? Notre crime est plus fort que nous… Après tout, est-ce bien un crime de nous aimer ?… Nous étions destinés l’un à l’autre. N’avons-nous pas le droit de nous rejoindre, malgré la vie qui nous a séparés ? Allons, viens. C’est fini, nous partons… Demain soir, gare de Lyon, à dix heures… Les billets seront pris, et je t’attendrai…
FRANTZ. »
… est un extrait de lettre. Alors tout s’éclaire.
Bref, un problème de didascalie (il faudrait que le lecteur indique qu’il lit une lettre et non un dialogue).
Subsiste le problème de doublon.
Votre vigilance,cher Lagaffe,va donner du boulot à Carole ou à Christine.Et je dois vous en remercier!Dans le fond,vous êtes comme nous ,vous travaillez pour la communauté.Restez bien à votre poste!!
Il y a un loup dans le zip, voire deux.
— Primo, le fichier 8 est un doublon du 7, il est à supprimer.
7 : Daudet_-_Fromont_jeune_et_Risler_ainÇ\Daudet_-_Fromont_jeune_et_Risler_aine_07_Troisieme_partie_Chap_02_et_03
est le même que :
8 : Daudet_-_Fromont_jeune_et_Risler_ainÇ\Daudet_-_Fromont_jeune_et_Risler_aine_08_Troisieme_partie_Chap_02_et_03
— Secundo : il manque apparemment le chapitre 3 du livre III.
merci René pour cette longue lecture d’un roman de Daudet moins connu , mais cependnat interessant