Le rapprochement des fantastiques est inévitable entre Les Deux Notes et Ugolino (1833), légende musicale d’Aloysius Block.
Jusqu’où le musicien doit-il aller pour obtenir la gloire ? Tout lui sacrifier ?
Ce violoniste démoniaque « partout inspira la même admiration. Il parcourut toutes les capitales de l’Europe, et partout on lui prodiguait la louange, et partout il recueillait des richesses. Son avarice recevait tout, et ne rendait rien. Il était riche, puissant et grand comme il l’avait prédit : mais une malédiction secrète pesait sur sa tête. Il est dit que jamais ce talent, œuvre du démon, ne pourra servir à une œuvre d’humanité. Le malheureux, il regorge d’or, et il voit la misère sans la plaindre ; il souffre, et il voit la douleur sans la consoler ; il a connu la faim, et il voit la faim sans lui porter secours. On dirait que la pitié lui a été refusée. La pitié et la tendresse sont les deux seules harmonies qu’il ne puisse faire vibrer sur les cordes de son instrument magique. »
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