De ces Trois Hymnes à la beauté de Musset, À Madame G., À Julie et À La Malibran, ce dernier est le plus connu. Musset l’a écrit quinze jours après la mort accidentelle de la célèbre cantatrice et compositrice (1808-1836) où il lui consacre 220 vers très émouvants (il élargit le thème à la disparition des grandes gloires du siècle).
María Felicia García est aussi, trois ans plus tard, le sujet d’un article de Musset Concert de Mademoiselle Garcia que vous pouvez retrouver sur le site.
« Recevant d’âge en âge une nouvelle vie,
Ainsi s’en vont à Dieu les gloires d’autrefois ;
Ainsi le vaste écho de la voix du génie
Devient du genre humain l’universelle voix…
Et de toi, morte hier, de toi, pauvre Marie,
Au fond d’une chapelle il nous reste une croix !
[…]
Ô Ninette ! où sont-ils, belle muse adorée,
Ces accents pleins d’amour, de charme et de terreur,
Qui voltigeaient le soir sur ta lèvre inspirée,
Comme un parfum léger sur l’aubépine en fleur ?
Où vibre maintenant cette voix éplorée,
Cette harpe vivante attachée à ton cœur ?”
Consulter les versions textes de ce livre audio : À Madame G., À Julie, À La Malibran.
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