Sept stances de six vers consacrés à La Malibran, morte à vingt-huit ans, après une carrière éblouissante de soprano et des succès a Londres, Paris, Milan, Venise…
Ses premiers triomphes ont eu New York comme cadre. Elle s’appelait María Felicia García ; née à Paris et morte à Manchester en 1836. Son premier mari était Eugène Malibran.
Musset faisait partie de ses nombreux admirateurs. Dans son article sur La Fille d’Alfred de Musset, Aurélien Scholl écrira :
« Et des lignes émues, des vers attendris de celui qui a fait verser tant de larmes avec les Stances à La Malibran. »
« Une croix ! et ton nom écrit sur une pierre,
Non pas même le tien, mais celui d’un époux,
Voilà ce qu’après toi tu laisses sur la terre ;
Et ceux qui t’iront voir à ta maison dernière,
N’y trouvant pas ce nom qui fut aimé de nous,
Ne sauront pour prier où poser les genoux. »
Luigi Pedrazzi, Portrait de María Malibran (XIXe) Domaine public
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