L’auteur d’On ne badine pas avec l’amour ne se prive pas de badiner dans cette charmante balade romantique (1837), et en même temps il examine avec lucidité les problèmes complexes du sentiment amoureux.
« Croyez-vous, Madame, qu´il soit possible d´être amoureux de deux personnes à la fois ? » À cette question Valentin, dans Les Deux Maîtresses, répond affirmativement : tendre et volage, « notre étourdi », comme l’appelle Musset, aime éperdument deux femmes qui se ressemblent physiquement dont l’une, la marquise de Parnes, est une riche aristocrate mariée, et l’autre une très modeste veuve, Madame Delaunay, sensible et dans la misère…
Mots de la fin du conte : « Bien que l’auteur se soit amusé à prêter au personnage de Valentin quelques traits de son propre caractère, les doubles amours du héros n’ont existé que dans son imagination. »
illustration par Henri Pille pour Les Deux maîtresses, dans Oeuvres d’Alfred de Musset (Lemerre, 1878) – image colorisée
Bonjour, Max
“On ne badine pas avec l’amour”, la pièce de Musset, est en cours de réalisation. Ce sera un complément intéressant à cette belle lecture des “Deux maîtresses”, que j’ai beaucoup appréciée. Merci, monsieur Depasse.
Cocotte
Pouver vous faire on ne badine pas avec l’amour dans la forme de classique est patrimoine.
Merci d’avance si vous le faite.
Merci Monique Perrier qui pensez tout comme moi
qu’il n’y à rien d’éternel.
@ Monique Perrier
J’ai acheté des louis d’or il y a six mois, maintenant je télécharge du Depasse : quand l’euro dégringolera et le web s’éteindra (il faut s’attendre dans le semestre qui vient à une rupture de toutes les télécommunications pour des raisons que je ne peux détailler ici), je siroterai mon cognac (dont j’ai fait une fantastique provision) en ricanant au nez des optimistes qui n’ont rien vu venir – et que j’ai cependant prévenus ICI MÊME.
merci, pour les agréables instants que nous passons grace a votre site que de moments de solitude comblés