« Or, dans une époque où le dernier des sots enrichis jette la pierre aux lettres et aux hommes de lettres, il est bon de rappeler à ce troupeau de moutons de Panurge qu’on appelle le public que, de tous les rois, potentats, héros, diplomates et industriels brevetés, médaillés et décorés, l’homme de lettres seul, digne de ce nom, reste tel qu’il est ; que seul il crée à l’image de Dieu, et que partant, seul, il est immortel ! […] Rien dans la vie n’est éternel. Le fait se défait, l’air de musique vieillit, le tableau pourrit, la statue se dégrade ; seule, la pensée reste debout ; seule, elle conserve sa jeunesse éternelle. »
Il nous a semblé bon de faire connaître aux « moutons de Panurge » que nous sommes ces quelques lignes enflammées écrites vers 1900 à la gloire des hommes (et des femmes) de lettres par Alexandre Weill (1811-1899), journaliste assez prolifique aux orientations politiques diverses.
Peut-être lirons-nous un jour un de ses Contes d’amour…
Portrait d’Alexandre Weill.
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