Une mère est présenté par Alexandre Dumas comme un « conte imité d’Andersen ». En effet la nuit, les buissons, les lacs et surtout la Mort y dialoguent en notre langue humaine.
Dans « la grande serre chaude de la Mort, fleurs, plantes, arbres, arbustes, sont rangés et étiquetés selon leur âge… Il y avait des jacinthes sous des cloches de verre, des plantes aquatiques nageant à la surface des bassins, quelques-unes fraîches et bien portantes, d’autres malades et à demi fanées ; des serpents d’eau se couchaient enroulés sur celles-ci, et des écrevisses noires grimpaient après leurs tiges. Il y avait là de magnifiques palmiers, des chênes gigantesques, des platanes et des sycomores immenses ; il y avait des bruyères, des serpolets, du thym en fleurs. Chaque arbre, chaque plante, chaque fleur, chaque brin d’herbe avait son nom et représentait une vie humaine, les unes en Europe, les autres en Afrique, celles-ci en Chine, celles-là au Groenland. Il y avait de grands arbres dans de petites caisses qui paraissaient sur le point d’éclater, étant devenues trop étroites. Il y avait aussi maintes petites plantes dans de trop grands vases, dix fois trop grands pour elles. Les caisses trop étroites représentaient les pauvres, les vases trop grands représentaient les riches. »
C’est dans cet endroit étrange que la mère viendra chercher son enfant disparu…
Un joli conte qui raconte le combat d’une mère pour sauver son enfant. Merci M Depasse