Dans le très joli ouvrage d’Alexandre Dumas intitulé Impressions de voyage en Suisse, l’auteur, à la façon d’un journal de bord, d’un carnet de voyage, nous livre en un style très vivant, ses découvertes, impressions et rencontres, dont celle avec François-René de Chateaubriand :
« Une auberge que nous trouvâmes sur notre route était celle du Cheval-Blanc ; nous nous y arrêtâmes.
La première nouvelle que j’appris, et en effet c’était la plus importante, était que M. de Chateaubriand habitait Lucerne. On se rappelle qu’après la révolution de juillet, notre grand poète, qui avait voué sa plume à la défense de la dynastie déchue, s’exila volontairement, et ne revint à Paris que lorsqu’il y fut rappelé par l’arrestation de la duchesse de Berry. Il demeurait à l’hôtel de l’Aigle. » (Tome II, Chapitre 40, que nous vous proposons ici.)
Chateaubriand mentionne cette rencontre dans son Livre 35, de ses Mémoires d’outre-tombe, dans lequel il relate son séjour en Suisse.
François-Séraphin Delpech, Portrait d’Alexandre Dumas (1833).
Johannes Brahms, Concerto pour violon en ré majeur, Op.77 – Mouvement II, adagio, interprété par Zino Francescatti et l’Orchestre Philharmonique de New York, dirigés par L. Bernstein (1961, domaine public).
Bonsoir, chère Claire-Marie,
oui, c’est une belle rencontre,
une journée que Chateaubriand…n’oublia pas…
Merci à vous de votre gentil message.
Amitiés.
Christiane-Jehanne.
Oh oui! Je connais ce texte!
Il est très émouvant !
Je vais en découvrir votre interprétation de ce pas.
Amicalement
CM