« C’était pendant ces deux années de paix, qui luirent comme un doux soleil sur la France – entre la paix de Vienne et la campagne de Russie – toute cette fière jeunesse victorieuse de l’Europe qui, au moindre signal, accourait sous ses drapeaux, était revenue à Paris, qu’elle constellait de ses épaulettes d’or… le héros de notre récit n’avait l’honneur que d’être aide de camp du prince Eugène. »
Ce héros, nommé Bataille, tombe un soir dans les bras d’une courtisane Madame Eudoxie de Saint Esteve, en réalité gardienne d’une Souricière prévue pour assassiner les officiers de la Grande Armée.
La fin de cette histoire policière est digne, nous confie Alexandre Dumas, « d’être envoyée inédite à mon confrère Gaboriau, lequel, avec le talent tout spécial qu’il a pour ces sortes de récits, en ferait un pendant au Crime d’Orcival ou à L’Affaire Lerouge ».
Dejuinne, François-Louis, Madame Récamier dans son salon à l’Abbaye-aux-Bois (1826).
Un bon policier, avec une touche d’humour à certains moments.
Merci M. Depasse,
une découverte agréable… merci