« Étudié dans ses habitudes privées par un observateur qui verrait la grandeur à travers la simplicité, la poésie à travers la prose, l’idéal à travers le réel, peut-être le grand homme grandirait-il encore. La réalité n’est pas, à nos yeux, la tombe où s’engloutit l’homme C’est, au contraire, le piédestal où s’élève sa statue.
Henri IV s’était arrêté pour dîner dans un petit village. Comme Sully était occupé à donner des ordres pour la marche de son artillerie et voyant qu’il allait dîner seul, il demanda qu’on aille lui chercher l’homme qui passait pour avoir le plus d’esprit dans le village.
Cinq minutes après, on lui amenait un paysan, qu’il fait asseoir devant lui, de l’autre côté de la table.
« Comment t’appelle-t-on ?
– Gaillard !
– Ah ! Et quelle différence vois-tu entre gaillard et paillard ?
– Sire, la largeur d’une table !
– Ventre-saint-gris, dit le roi, je ne croyais pas trouver tant d’esprit dans un si petit village ! »
Bassompierre fut employé par Henri IV comme ambassadeur. Au retour d’une de ces ambassades en Espagne, il contait au roi qu’il avait fait son entrée à Madrid sur la plus belle petite mule qui fut au monde.
« – Ah ! dit Henri IV, le beau spectacle que cela devait faire, de voir un âne monté sur une mule !
– Tout beau, Sire, dit Bassompierre, je représentais Votre Majesté ! »
« J’aime tant Paris et Saint-Germain, disait un jour la reine-mère, que je voudrais avoir un pied à Paris et l’autre à Saint-Germain.
– Et moi, dit Bassompierre, en faisant le geste de regarder au plafond, je voudrais être à Nanterre. » »
Henri IV fait partie de la série Les Grands Hommes en robe de chambre, écrite par Alexandre Dumas en 1855 et 1856.
Hi! Hi! Hi! Cher Shmuel, je croyais que vous ne trouveriez plus aucun trait d’humour, mais vous en avez déniché un, qui m’a bien fait rire, encore une fois!
Vous et Sans Dents avez un humour que j’apprécie beaucoup et qui m’amuse follement! Je n’avais pas pensé au Cocottier, bravo pour la trouvaille!
Aucun audio lecteur n’a encore lancé la cocotte-minute! Donc, je me la sers moi-même avec assez de verve …
Un peu de gaîté fait tellement de bien en ces jours si cruels et si désolants.
Amitiés
Cocotte
Merci, grande dame, pour avoir pendu le ver galant au Cocottier.
Cher Sans Dents
Est-ce que les dentiers étaient déjà inventés à l’époque de Henri IV? Je ne pense pas, sinon les belles dames souriraient davantage sur leurs portraits.
J’ai bien aimé votre commentaire sur les Canuts! Hi! Hi! Hi!
Eh bien non, vous ne saurez toujours pas la couleur du cheval blanc d’Henri IV, mais vous vous rallierez certainement à son panache, qui a la même couleur que son cheval.
Je vous laisse réfléchir à ce problème angoissant et épineux.
Amicalement
Cocotte
Merci à vous, chère Bouchon. Cela me fait toujours un grand plaisir de voir qu’une de mes lectures vous a plu. Vous m’encouragez beaucoup!
Amicalement
Cocotte
Peut-être apprendrons-nous enfin quelle était la couleur du cheval blanc d’Henry IV.
C’est ça, la petite histoire. 😉
«Henri IV» par Dumas, une superidée cocottienne, merci et bonne année à vous.
Chère Cocotte….. Merci
350 jours de bonheur.
Un grand merci à vous, cher Ahmed pour votre aimable commentaire, et à vous, Christine pour votre correction immédiate!
J’espère que Louis XIII, Richelieu et César ne contiendront pas la même erreur de lien internet texte.
Ces romans et ces anecdotes (quelques unes peu connues) apportent en effet quelques sourires à propos de ces grands hommes dont ne connaît souvent que les hauts faits. C’est une façon de voir l’histoire, par le petit bout de la lorgnette!
Bien amicalement
Cocotte
Vous avez raison, cher Ahmed.
C’est corrigé : le lien vers la version texte pointe maintenant vers le Tome 1 qui correspond à Henri IV.
Bonne soirée,
Ch.
Bonsoir Chère Cocotte ,
Une bonne lecture et un choix particulier de l histoire des Hommes de la France .
Si vous pourriez mettre le lien sur Tome 1 au lieu du tome 2 par défaut .
Merci et bon courage .
Cordialement
Ahmed