S’inspirant de l’étude de Parent-Duchâtelet : La Prostituée à Paris au XIXème siècle, Dumas explore à sa manière le monde de la prostitution, à travers trois catégories distinctes.
Dans la première catégorie, il évoque les « filles » et leur vie difficile au plus bas de l’échelle sociale ; les contrôles sanitaires dégradants auxquels elles sont soumises régulièrement et qui les conduisent parfois à la prison-hôpital de Saint-Lazare où elles sont privées de ressources ; les souteneurs qui les maltraitent et les exploitent ; leur destin souvent cruel… Il distingue les « filles à carte », qui vont chercher le client dans la rue, des « filles à numéro » qui attendent le client dans la maison close où elles sont employées. L’auteur fait également une longue digression sur le sport auquel s’adonnent particulièrement les souteneurs : la savate (boxe française).
Remerciements à la Bibliothèque Numérique Romande pour son admirable travail bénévole de mise en ligne des textes du Domaine Public.
Henri de Toulouse-Lautrec, Au Salon de la rue des Moulins (1895).
Aristide Bruant, Nini peau d’chien, interprété par l’auteur-compositeur (1912, domaine public).
Aristide Bruant, À Saint-Lazare, interprété par Eugénie Buffet (1933, domaine public).
Aristide Bruant, Rue Saint-Vincent, interprété par Yves Montand (1950, domaine public).
Merci à vous, Yannick, pour votre sympathique appréciation. En cette pénible période de pandémie du covid-19, passez de bons moments en compagnie de notre site. Bien amicalement,
ALAIN D.
Merci Alain pour cette excellente lecture. Tres belle voix.
c’est une excellente découverte que cette voix que je ne connaissais pas ! Bien que ce ne soit pas un roman, cette production d’Alexandre Dumas est passionnante et nous fait découvrir un univers insoupçonné.
Mention spéciale pour votre parfaite imitation du maitre d’armes de M. Dumas quand il dit que “la boxe et la savate c’est la même chose sauf que c’est tout le contraire” !
Au plaisir de retrouver votre agréable voix dans d’autres lectures
Merci Denise pour votre sympathique commentaire. Je vais m’atteler à la suite dès que possible, c’est promis ! Bien amicalement,
ALAIN D.
Un très grand merci pour cette lecture très intéressante et avec une voix si agréable à écouter !! J’attends la suite avec impatience !
Merci à vous, Cher Stressless, pour votre joli commentaire, si pertinent (… et quelque part si malicieusement impertinent, sans jamais toutefois être inconvenant, à l’instar de Dumas dans sa savoureuse… introduction !). Je vais m’atteler dès que possible à la lecture de la seconde partie de l’ouvrage, consacrée spécifiquement aux parisiennes lorettes. Dumas y glisse plusieurs anecdotes qui agrémentent son étude et la rendent plus littéraire.
A très bientôt, je l’espère. Et merci encore.
Bien cordialement,
Alain D.
Cher Alain Degandt,
Merci mille fois pour cette excellente lecture.
Votre rythme, votre voix posée et la parfaite qualité d’enregistrement font honneur à cet ouvrage qui, à juste titre est classé dans la catégorie “Société”.
Dans ce livre, A. Dumas relate ces temps -pas si éloignés- avec précision, sans jugement et avec quelques traces de l’humour léger ou quelques fois mordant que nous lui connaissons. Je l’adore !
J’espère vivement que vous nous gratifierez prochainement de la suite de cet ouvrage qui nous révèle les dessous de ce milieu souterrain pas si facile à pénétrer (comme dit Dumas dans cet ouvrage : “J’espère qu’on ne me fera pas ici l’humiliation de croire que j’ai risqué un calembour”).
Merci encore et d’avance pour la suite.
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