Sur notre site, quatrième texte d’Albert Robida (1848-1926), dessinateur, lithographe, aquafortiste, caricaturiste, journaliste et romancier français. Son « œuvre comporte au moins 60 livres écrits, tous genres confondus (anticipation, aventure, jeunesse, histoire, tourisme, architecture, etc.) et 200 livres illustrés ; il a participé à 70 revues de presse et réalisé environ 60000 dessins ». (Wikipédia)
En haut du beffroi de Flyssemugue en Brabant est-il anticipation ou fiction ou imagination délirante ? Faire pousser des potirons et élever des chèvres sur les hauteurs d’un beffroi est peut-être une solution écologique ?
Ce qui est sûr, c’est que Robida nous amuse bien avec l’histoire de ce guetteur qui du haut de 425 marches surveille la tranquillité de la ville et finit en héros !
PS : Note culturelle : Avant l’apparition de l’horloge, la cloche était pour les habitants un véritable point de repère. Elle jouait un rôle primordial puisqu’elle régissait les différents temps de la journée (lever du soleil, couvre-feu, heures de travail et de repos, convocations, invitation à prendre les armes…). Les habitants étaient fortement attachés à leurs cloches qui étaient les premiers signes tangibles de l’indépendance de la cité.
C’est un habitant de Douai qui imagina le premier, en 1391, de « batteler » les cloches du beffroi à l’aide de petits maillets en bois, « les clipotiaux », dans le but de créer une mélodie : c’est le début des carillons manuels et sans clavier.
Illustration pour En haut du beffroi d’Albert Robida.
Potager urbain, presque auto-suffisante. … cette famille est sacrément innovatrice, l’air de rien