Passionné de peinture et d’écriture, Alain Yvars a décidé de marier les deux pour nous faire découvrir les œuvres et les peintres qu’il affectionne particulièrement, à travers une série de courtes nouvelles. Dans ses récits, les artistes sont, le plus souvent, replacés dans un contexte historique. On les regarde peindre et vivre.
Le peintre Jean Devost, persuadé que la peinture n’était pas réservée qu’aux voyants, a décidé de mettre sur pied en Suisse des cours de peinture pour personnes handicapés de la vue. Il parlait de « Voir autrement ». De son côté, le Musée des Beaux-Arts de Lyon propose la découverte de ses œuvres par l’ouïe ou le toucher. Suivant ces exemples, ce premier récit propose une approche différente et nouvelle de la peinture : faire découvrir quelques œuvres de grands peintres, non plus par la vision des tableaux, mais uniquement par l’intermédiaire de l’ouïe.
Ainsi, il pourra arriver, par la lecture, qu’un jeu de miroir finisse par s’installer entre les œuvres et les mots, créant un dialogue imaginaire avec l’artiste.
Les onze dernières années de la vie de Claude Monet vont être consacrées à cette œuvre ultime destinée au musée de l’Orangerie, appelée ses « Grandes Décorations » : Les Nymphéas. Malgré sa vue défaillante, il ne cessera de peindre par tous les temps l’étang proche de sa maison à Giverny où il s’est fait construire exprès un atelier géant. Le critique Roger Marx rapporte des propos de Monet : « Un moment, la tentation m’est venue d’employer à la décoration d’un salon ce thème des nymphéas : transporté le long des murs, enveloppant toutes les parois de son unité, il aurait procuré l’illusion d’un tout sans fin, d’une onde sans horizon et sans rivage. »
Les panneaux qui entourent aujourd’hui les deux salles ovales du musée de l’Orangerie sont un hymne à la beauté proclamé par un homme vieillissant.
Claude Monet, Les Nymphéas, détails (1914-1926).
Johannes Brahms, Trio in A Minor, Op.114, interprété par Paul Pitman (domaine public).
J’ai écouté votre lecture de ce texte en marchant sous nos premières neiges. Très réconfortante, car rayonnante de chaleur (texte et lecture surtout).
Merci infiniment.te en marchant sous nos premières neiges. Très réconfortante, car rayonnante de chaleur (texte et
Bonjour Mohamed,
Merci à vous pour ce gentil message. C’est un grand plaisir de partager tous ces textes avec les auditeurs et de constater que cela est apprécié. Merci encore pour vos encouragements.
je vous remercie beaucoup pour le noble activite que vous menez pour tous ! vous etes vraiment magnifique ! merci et bonne continuation !