« Nous allions souvent pêcher à Chécy, non loin de la cale à Girard. La cale à Girard était un ancien bassin de radoub, construit au XIXe siècle pour réparer les bateaux. Il y avait belle lurette que tout ça était à l’abandon, envahi par des herbes bien plus hautes que nous. Quand nous arrivâmes, un parigot était déjà là, installé pile à notre emplacement habituel… »
Je dédie ce récit à M. René Depasse pour toutes ses lectures, et plus particulièrement celle de La Célèbre Grenouille sauteuse du comté de Calaveras. Depuis qu’il m’a fait découvrir ce récit truculent de Mark Twain, je n’ai eu de cesse d’y revenir et l’envie d’écrire une farce me taraudait.
P.-S. : La verve de Rémi, un des protagonistes de l’histoire, apparaîtra sans doute assez crue à certains. Cela n’engage bien sûr que l’auteur.
Merci cher socker pour le compliment.
Je vous souhaite de faire beaucoup de belles découvertes sur notre site.
Amitiés,
Histoire très drôle et fort joliment conté.Merci bien.Je fais suivre
socker
Hé non ! Il s’agissait de Mo Yan. Je l’ai lu dans le livre que je t’ai emprunté récemment. Il me semblait bien que tu ne l’avais pas encore lu celui-là !
Sartre ? Je crois me souvenir qu’il avait eu dans son enfance la révélation d’être laid comme un crapaud. Mais j’ai un doute que ce soit bien la bonne réponse…
Cher Ahikar,
Tu nous poses souvent des devinettes. A mon tour je t’en pose une :
« A 15 ans j’étais très amoureux d’une belle jeune fille. Un jour j’ai pris mon courage à deux mains et lui ai dit que je l’aimais et voudrais qu’elle devienne ma femme. Mais elle m’a répondu : – Tu as déjà vu un crapaud s’accoupler avec un cygne ! »
Qui était donc le crapaud ?
Bon amusement !
Eh bien ! dis donc, je ne m’y attendais pas à celle-là ! Flagrant délit de fillonnage ! Je ne voulais pourtant fillonner personne et surtout pas les auditeurs de L.A. Mais devant un tel maître-pêcheur, je ne peux que m’incliner !
Pour la petite anecdote, l’histoire est pourtant vraie. Toutefois, je me suis très vite rendu compte en l’écrivant qu’il me faudrait modifier certaines choses. Sans vouloir trop déflorer l’histoire, je me rappelle pourtant que Rémi n’avait pas fait le coup aux parigots deux ou trois fois, mais bien plus, ce qui accentuait l’effet comique. Mais en l’écrivant, je me suis très vite rendu compte que ça ne passerait pas, qu’on allait me crier dessus en disant : « Pauvre poisson ! c’est une honte ! » Il est donc indéniable qu’à 13 ou 14 ans à cette époque, à la campagne, on ne se souciait pas tant que cela du bien-être de la gent aquatique ! 🙁
Grands mercis à Calimero et Jean-Pierre pour vos commentaires !
A Calimero,
J’ai beau être le lecteur lambda, je n’en reviens pas d’apprendre que l’excellent Ahikar ait pu nous fillonner sur les fifises !
Salut, j’ai écouté votre histoire de pêche…………ça s’écoute bien, mais il y a 2 ou 3 petits détails de pêcheurs qui m’interpellent, par exemple quand vous dites qu’à la touche le flotteur s’est couché; habituellement ce sont les brèmes qui peuvent faire ce genre de touche, ça ne m’ait jamais arrivé avec une carpe, ou alors ils ne pêchaient pas à fond et la carpe était déjà entre 2 eaux, ce qui n’est pas commun pour une carpe……………le 2e détail c’est que la même carpe qui fait 3 combats et qui arrive au 3e à sauter et casser le fil , alors qu’elle n’y était pas arrivée lors du 1er combat alors qu’elle avait toute sa force, est un peu surréaliste, car cela voudrait dire qu’elle a plus de force au 3e combat qu’au premier (et il en faut pour faire un saut)……le 3e détail est que vous dites qu’il met 2 fifises sur un hamecon tros gros, et cela les viderait et ils ne remueraient donc plus et il y aurait peu de chances d’avoir une touche……………..mais ne vous inquiétez pas, le lecteur lambda qui n’a pas 40 ans de pêche derriere lui ne se posera pas la question……………….sinon, c’est très bien raconté……………..
Chère Sandrine, Cher Shmuel,
Merci Ahikar ur cette délicieuse. Soyez gentil, restez en ligne…