« La première fois que je vis Laurent M., il me fit une très forte impression. Il était tout ce que je n’étais pas : très sûr de lui, beau parleur, vantard et incroyablement musclé. Je crois que je n’avais encore jamais vu un jeune de notre âge aussi musclé. Sa musculature attirait les filles comme des mouches… »
Illustration : Le canal d’Orléans et la Loire au niveau de l’île Charlemagne (photo personnelle).
« Quand il arriva à ma hauteur, je me remis à pédaler un peu plus vite. Nous apercevions au loin l’extrémité de l’île Charlemagne… »
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Références musicales :
Johann Sebastian Bach, Air on the G string, interprété par l’ensemble US Air Force Band (domaine public).
Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 27/12/2017.
Très bon auteur dont je n’avais jamais entendu parler. J’ai écouté Laurent M. et Histoire de ma mère. J’ai fait quelques recherches sur Internet, mais cet auteur semble assez mystérieux, on ne trouve pratiquement rien. Est-ce la même personne qui traduit des poèmes du chinois ? Je ne pense pas.
Une dernière remarque, un classement des auteurs par ordre alphabétique serait vraiment le bienvenu. Cela manque pour s’y retrouver sur votre site.
CLARYSSANDRE… allez sur ” Forum “… la troisième partie… et vous verrez que vous n ‘ avez pas à vous excuser ! Tout est parti de lui et tout lui revient !
Oui l’ axolotl est capable de bien des mirables ! Mais quand il décuve…
“Une autre des particularités qui ont fait la célébrité de l’axolotl est sa capacité à régénérer des organes endommagés ou détruits. L’axolotl est non seulement capable de reconstituer par exemple un œil manquant, mais il peut aussi recréer certaines parties de son cerveau si elles ont été détruites[2],[3]. Sa tolérance aux greffes est également exceptionnelle.” Wikipedia
Whaou !!! Ça me laisse rêveuse…et un brin envieuse !
@ Ahikar, pardon de mettre ainsi immiscer dans votre espace de commentaires ! Bonnes soirée et lectures à vous, à tous.
… oui CLARYSSANDRE !
L ‘ eau ferrugineuse leur est fatale !
@Lucia, grâce à vous j’ai découvert une nouvelle espèce animale, les axolotl. C’est mignon tout plein ces petites bestioles !
Il semblerait que vous ayez eu votre dose, Lucia !?
Pas accès au forum… Ben moi, vous m’avez filé le bourdon… me suis regardée dans la glace… une vraie trogne d’axolotl… ma chambre, pire qu’un aquarium… pas étonnant après un an de confinement…
Bien vu la nouvelle!!!
C’est encore moi mon cher Ahicar,
Je suis ensuite passée à Laurent M.
Toujours le même personnage, David, auquel bien sûr le lecteur s’attache au fil des différents textes.
Le lycée, les sections scientifiques, littéraires, les clubs de sport (le ping-pong) : l’ambiance y est, qui date de quelques dizaines d’années, elle y est, parfaitement.
Une histoire douloureuse de jeune garçon sans doute en souffrance (Laurent M). Vous dites ces contradictions (en évoquant la mère, sa mort, et en mettant en scène le père). Un jeune homme en souffrance, déchiré probablement, qui s’avère dangereux pour l’autre, pour David, dangereux physiquement et aussi ,d’une certaine façon moralement (en s’appropriant ses idées).
David, dans ce texte, comme dans les précédents, de nature autobiographique, que j’ai déjà lus, est un jeune homme en retrait, qui cherche à comprendre, sans a priori, le monde qui l’entoure , avec une sorte de candeur qui est touchante.
La nouvelle est parfaitement bouclée, c’est-à-dire que la chute lui donne son sens (comme dans les nouvelles « Histoire de ma mère » et « Jean Bruno ») .
Ici, la fin, qui libère David , est celle de la disparition de Laurent M de son horizon . Une fin triste mais qui pouvait difficilement être autre. Impossibilité pour ces deux êtres de cohabiter. Trop de contradictions intimes du côté de Laurent M. Le mélange peur-fascination éprouvé par David envers Laurent M est subtil et très sensible au lecteur.
merci de savoir aussi bien recréer l’atmosphère et l’état d’esprit de la jeunesse.
J’ai lu dans des commentaires d’auditeurs qu’un charme se dégageait de votre écriture. C’est vrai. Je n’ose pas vous citer ni Modiano ni Emmanuel Bove, mais … cependant … il y a quelque chose…
Post-scriptum : j’avais lu les notions de charme , d’envoûtement , de douceur, de magie , de séduction dans l’écriture de Ahicar dans les commentaires sur d’autres textes (Jean Bruno). Je viens à l’instant de lire les commentaires sur « Laurent M » et, désolée , mais j’ai cité Modiano sans avoir en rien « copié » les idées de Jean-Pierre B. (Sourire sourire) . Donc j’y vais . Je vais essayer de justifier la chose . Il y a la sobriété de l’écriture , la thématique de la jeunesse , une jeunesse discrète , en retrait modeste , qui ouvre un large regard sur le monde et ce regard est porteur de bienveillance et de candeur sur ce même monde (des adultes) que le narrateur cherche à décrypter… voilà mon cher Ahicar, oui, j’ose insister, oui , selon moi, il y a bien un lien , quelque part , avec Modiano….