« Rarement paroles d’hommes furent plus discordantes. Il y eut pourtant un point sur lequel tous s’accordèrent : le paludisme. Hommes politiques, hauts dignitaires religieux, scientifiques, tous s’accordèrent pour dire que le pays devait se préparer pour la pire invasion de moustiques que le monde ait connue.
Un ministre avait d’ailleurs déclaré : « Quand tous les hommes de toutes les corporations s’accordent à l’unisson, nous pouvons être sûrs d’être dans la vérité. Nous devons donc nous préparer à affronter de gigantesques épidémies de malaria. »
Mais vérités des hommes n’est pas Vérité… »
Histoire inspirée de faits réels survenus dans la basse vallée de l’Indus, dans la province méridionale du Sind, au Pakistan, en 2010.
Ektara et Kartal. Enregistrement personnel fait dans un parc de New Delhi en 1990.
Merci beaucoup cher Hyacinthe Kakou pour ce sympathique commentaire. La reconnaissance d’un pair est toujours un très grand plaisir. J’ai été étonné de voir que, bien que jouissant d’une grande notoriété en Côte d’Ivoire et étudié dans les écoles, votre œuvre ne soit pas distribuée en France. À tout hasard, aimeriez-vous qu’une de vos pièces soit proposée sur le site ?
Amitiés, 🙂
Ahikar
J’ai tellement de chance de vous trouver ici Mr Kakou! J’avais vu votre pièce de theatre ON SE CHAMAILLE POUR UN SIEGE à Cocody il y a trop longtemps. Tellement choquant et super! j’etais en classe de 4eme votre pièce m’a permis l’ouverture de l’esprit et donné le gout de la belle lecture. Et vous retrouver ici c’est génial, car c’est grace à vous si j’aime les beaux livres et je viens en écouter ici. Je me permets avec tout le respect que je vous dois de vous conseiller l’écoute des Rougon-Macquart. C’est un enchantement.
César Koné
Si vous recherchez un texte increvable qui traverse allègrement les siècles en voilà une belle illustration.
Ce beau conte est en prise directe sur l’actualité et la terrible pandémie qui suscite le concert funèbre de tous les oiseaux de mauvais augure et autres Cassandre!
Merci Pascal pour votre commentaire. Pour répondre à votre question, j’ai écrit cette histoire à l’été 2015. Elle dormait dans un tiroir parmi tant d’autres. Je peux mettre plusieurs semaines, voire plusieurs mois à écrire un texte, tout en y travaillant nuit et jour, mais, une fois terminé, je m’en désintéresse totalement. C’est simplement la situation actuelle qui m’a donné envie de le proposer, en me disant qu’avec un peu de chance, il pourrait peut-être intéresser quelques personnes.
Bon week-end,
Amitiés, 🙂
Ahikar
Bonjour,
Toutes mes excuses, Karl, voici le lien :
Pierre Guyotat présente « Divers » à la Librairie Guillaume Budé:
https://www.youtube.com/watch?v=BsPoqIsO8CQ
L’extrait proposé en devinette se trouve aux alentours de 1h07.
Bonne continuation,
Ahikar
Excusez-oi d’intervenir ici, mais je n’arrive pas à écrire sur le forum. Je travaille sur l »œuvre de Pierre Guyotat et j’aimerais savoir d’où provient la citation qu’on entend dans la devinette. Vous ne le dites pas.
Cdt
Karl
Je vous avais découvert sur Librivox. Je suis content de vous retrouver ici. Votre histoire soulève beaucoup de questions diverses tout en renvoyant dos à dos tous les protagonistes. En ces temps de pandémie cette réflexion est bien intéressante. J’ai été souvent surpris des réactions humaines. J’ai trouvé nos politiques bien petits face à cette crise. Les hommes politiques se sont révélés être des gens tout ce qu’il y a de plus ordinaires, bien loin de ce qu’on aurait pu attendre, pas du tout à la hauteur de la situation. La bête politique est un animal ordinaire. Revenons à nos moutons : sans la photo j’aurais jamais cru que l’histoire était vraie ; on dit souvent que la réalité dépasse la fiction, cette histoire le prouve. L’extraordinaire est souvent sous nos yeux. Je me suis demandé plusieurs fois quelle leçon il fallait tirer de cette histoire et si vous l’aviez écrite depuis la pandémie ou déjà avant ? Est-ce la situation actuelle qui vous a poussé à écrire cette histoire ? Faut-il y voir une métaphore de ce que nous vivons ? J’ai classé cette histoire comme à réécouter dans un mois ou deux. J’avais beaucoup aimé l’histoire de Laurent M.
Pascal C.
Merci beaucoup Louisette et Pomme pour ces agréables commentaires.
Quel talent, Ahikar! Un grand et sincère bravo. Tout est réussi: le texte, la lecture, et la photo.
Merci Ahikar ! Fort belle allégorie ! A bientôt