Cette bouleversante nouvelle « musicale » d’Adolphe Ribaux (1864-1915) est parue dans la Revue générale en 1887.
« C’était une musique céleste dont rien ne saurait donner une idée. L’instrument pleurait, chantait, priait, d’abord triste et lourd de larmes, disant la sombre agonie de cette obscurité où l’être avait été englouti tout entier : puis tout à coup il se répandit en un cantique d’allégresse, d’amour et de triomphe. Les notes partaient en mélodieuses fusées, pures, vibrantes, pleines de joie, oh ! de quelle joie forte et débordante. Elles disaient l’orgueil de la lumière reconquise, la fête de l’esprit qui retrouve ses ailes, le bonheur sans nom de la fin qui approche et qui va faire tomber les derniers voiles, qui va briser les dernières entraves. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
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