Il manquait aux Contes bizarres le troisième : Les Héritiers du Majorat, récit fantastique où abondent des figures mythiques, l’ange de la mort, Lilith, la vieille Vasthi sorte de divinité hindoue… Vous vous croyez en pleine réalité et brusquement des trépasses vous frôlent et vous demandent de ne pas avoir peur. Mademoiselle Esther est-elle bien vivante ? Quels sont ces spectres qu’elle reçoit, qui parlent par sa bouche dans toutes les langues et discutent avec le double de l’héritier du majorat qui les contemple de sa fenêtre ? Arnim présente les hallucinations comme des faits réels, dans le plus simple des styles…
« À ces mots une main froide saisit celle de l’héritier du Majorat. Il tremblait de se voir entrer en personne ; il se sentait extrait de lui-même, et vidé comme un gant qu’on retire. »
Bons frissons !
Merci M. Depasse.