Achim von Arnim (1781-1831), assez peu connu en France, était un romancier, chroniqueur, dramaturge et poète romantique allemand. Il s’est complu dans des récits légendaires : repaires de brigands, spectres, mandragore, revenant, golem… mais sans prendre ses évocations au sérieux.
L’action se passe au début du XVIème siècle, en Flandre. La jeune Isabelle, fille du duc Michel, le chef légendaire – pendu – des tsiganes, rencontre le futur Charles Quint – qui tombe immédiatement sous le charme de la jeune fille, qu’il prend pour une apparition. On est parfois dérouté… avec de tels personnages. « Cette étrange compagnie, composée d’une vieille sorcière, d’un mort qui se conduisait comme s’il était vivant, d’une jeune beauté en terre glaise, et d’un jeune homme taillé dans une racine, tout cela en bonne intelligence, se livrait à d’importantes réflexions sur le bonheur. »
Le traducteur de ce Conte bizarre est un des fils de Théophile Gautier qui devait avoir le goût du fantastique dans ses gènes (Théophile Gautier fils, (1836-1904)).
William Adolphe Bouguereau, Fille tenant des citrons (1899).
Derrière l’extraordinaire performance que représente votre interprétation, on imagine les milliers (peut-être) de livres qu’il faut que vous ayez lus pour que, à chaque fois, vos choix en soient aussi bien ajustés à votre style si philosophique.
Bonjour j adore ce genre de lecture