Aucun renseignement sur A. Almagro, auteur facétieux, mais dont le récit humoristique, lucide et sévère à l’égard de son époque et de l’humanité en général est intéressant à méditer (cf. en particulier le passage où le diable, mis provisoirement hors d’état de nuire, permet au monde de vivre un nouvel âge d’or).
La Queue du diable, conte du bocage normand (1892) commence ainsi :
« Lecteur bénévole et charmante lectrice, je viens vous raconter une histoire qui vous semblera peut-être un conte, tant elle est invraisemblable, mais qui doit être vraie de tout point, car je l’ai tirée d’un recueil d’anciennes légendes… La légende étant écrite dans un style vieillot et peu intelligible, je me suis dit qu’il serait utile de lui donner une forme plus jeune et de la traduire dans le style du jour. »
et se termine ainsi :
« Faites enfin tout au monde pour ne pas être réduits à la tâche ingrate, fatigante, écœurante et, en somme, inutile de tirer le diable par la queue. »
Bon divertissement.
Superbe moment passé à écouter (et suivre le texte) passé en votre compagnie.
Merci pour tout ce que vous nous offrez de culture et d’émerveillement.
Mcl.B