Le surnaturel habite le Jura, imprègne ses pâturages et lie ses habitants à leur région par un attachement particulier. Certains êtres sensibles ont le don de percevoir cette magie, ils souffrent dans leur chair quand on agresse leur terre. Au XVIIe siècle, on les brûlait pour sorcellerie. Et si l’un d’eux vivait à notre époque dans des paysages défigurés par une place d’armes ? Et s’il réveillait quelques combattants défunts pour reprendre la lutte et rendre à la nature sa magie perdue ?…
Une uchronie jurassienne empreinte de fantastique, par Sara Schneider, auteure de la série à succès Les enfants d’Aliel – Publiée sous licence libre CC By-Sa dans la Collection Ludomire.
Un grand merci à Sara Schneider et à PVH éditions, ainsi qu’à Kiki CRETIN pour sa gracieuse mise à disposition de sa version de “La Rauracienne“
Homme En Veste Fumant Une Cigarette, photo de enfantnocta, Pexels (licence libre)
“La Rauracienne” de Kiki CRETIN, avec l’aimable autorisation de l’artiste.
Greensleeves to a Ground, compositeur anonyme, interprété par Paul Arden-Taylor, Carol Holt. Domaine public.
Prokofiev Sonate no. 5 en do majeur, op. 38 et 135, interprété par Glen W. Prillaman. Domaine public.
Bruitages : Pixabay, La Sonothèque
Au début un peu déconcertée par la forme, j’ai rapidement été fascinée par ce roman qui m’a tenue en haleine jusqu’au bout. “L’ambiance sonore”, que vous avez judicieusement et talentueusement choisie, renforce agréablement la sensation d’immersion… Certains passages m’ont fait froid dans le dos et le chapitre sur la torture m’a littéralement glacée d’horreur. Malgré ce passage éprouvant pour les âmes sensibles j’ai vraiment beaucoup aimé ce roman. De plus, quel bonheur de retrouver votre voix chère Esperiidae ! Je vous remercie infiniment pour cette lecture dont je recommande vivement l’écoute ! Merci également pour la découverte de cette auteur dont j’aimerais beaucoup écouter d’autres œuvres.
Chère Clarissandre,
Merci pour votre commentaire 😊. En effet, ce n’est pas évident de se laisser transporter d’un époque à l’autre à chaque chapitre, mais très vite un lien se crée entre Mathis et Jéhan et la transition devient aisée.
J’ai essayé de ne pas trop envahir le texte avec l’ambiance musicale, et je suis heureuse de lire votre impression positive.
Sara Schneider sait réellement donner puissance et intensité à ses textes, et rendre à l’Histoire, par certaines scènes judicieusement décrites, toute l’horreur d’une réalité propre à cette époque des “sorcières”.
Petite anecdotes… lorsque Sara Schneider m’a proposé d’enregistrer son texte, je ne connaissais ni le nom de famille de Jéhan, ni son lieu d’habitation… Qu’elle ne fut pas ma surprise en découvrant qu’il portait le nom de mes ancêtres maternelles, et qu’il habitait là où ont grandi mes aïeux, c’est à dire à la Pidance! Coïncidence incroyable, Sara Schneider ne le savait pas n’ont plus!
Un grand merci à vous Chère Clarissandre pour votre écoute et votre commentaire.
Au plaisir et beau week-end
Esperiiae