Gottfried August Bürger (1747-1794), poète allemand, s’est illustré – entre autres – dans des ballades, avec pour thèmes principaux, des légendes et superstitions populaires.
La traduction du poème Lenore est de Gérard de Nerval (1829), la version proposée ici est en prose.
« Lénore se lève au point du jour, elle échappe à de tristes rêves : « Wilhelm, mon époux ! es-tu mort ? es-tu parjure ? Tarderas-tu long-temps encore ? » Le soir même de ses noces il était parti pour la bataille de Prague, à la suite du roi Frédéric, et n’avait depuis donné aucune nouvelle de sa santé. »
« Et partout et sans cesse, sur les chemins, sur les ponts, jeunes et vieux, fourmillaient à leur rencontre. « Dieu soit loué ! » s’écriaient maint enfant, mainte épouse. « Sois le bien venu ! » s’écriait mainte fiancée. Mais, hélas ! Lénore seule attendait en vain le baiser du retour. »
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