Le Sultan Schariar, déçu par l’infidélité de sa femme, ne se contente pas de la tuer : il décide de faire exécuter chaque matin la femme qu’il aura choisie la veille dans son harem.
Afin de mettre fin à ces exécutions, la fille du Vizir, Schéhérazade, qui a un plan, se porte volontaire pour épouser le Sultan. Chaque soir elle commence à lui raconter une histoire, en prenant soin de ne pas l’avoir terminée lorsque le jour se lève. Habile conteuse, elle tient le Sultan si bien en haleine que pour en connaître la suite, il reporte sans cesse son exécution au lendemain… A la fin, après mille et une nuits, charmé par la jeune femme, il renonce définitivement à son projet funeste.
L’histoire d’Aladdin, علاء الدين, est un des contes les plus connus et les plus galvaudés du recueil des Mille et Une Nuits. En voici la version originale, dans un orient idéalisé par Antoine Galland qui en réalisa, en 1704, la première traduction dans la merveilleuse langue française du XVIIIe…
À déguster sans modération !
Aladdin trouve la lampe merveilleuse, illustration de 1898 de René Bull.
Nikolai Rimsky-Korsakov, Schéhérazade.
Merci beaucoup pour cette lecture 🙂