- Ce sujet contient 4 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par AAlexandre Khazal, le il y a 14 années et 10 mois.
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- 24 mars 2009 à 15h33 #14258624 mars 2009 à 15h33 #149346
Bonjour à tous,
Vous savez peut-être que la souffrance animale était déjà un sujet de préoccupation majeur pour certains philosophes antiques (Pythagore, notamment, qui était végétarien)…
Au fil des siècles, cette tradition de pensée a perduré à travers de grands hommes (voir ici
Mais bien sûr, la simple sensibilité à la souffrance d'autrui, que tout homme porte en lui, suffit à faire réfléchir, en dehors de tout cadre religieux particulier.
Je profite donc de cet espace pour vous faire partager la vidéo d'un documentaire récent, qui a le mérite de :
1) mettre en lumière des aspects parfois trop méconnus de la souffrance animale ;
2) nous faire donc réfléchir sur notre propre contribution à cette souffrance, avec l'espoir de la faire diminuer.
Voici le lien :
http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220
Vos réactions sont évidemment les bienvenues.
Amicalement,
Augustin
26 mars 2009 à 0h22 #149360Bonsoir à tous,
Je ne savais pas que depuis l'Antiquité la question de la souffrance des animaux préoccupait certains.
Je me demande juste quand est-ce que cette question ne sera plus en question. Car si les humains n'ont pas compris jusqu'à aujourd'hui toute leur monstruosité, la monstuosités dans les pensées et les actions envers ceux qui sont plus faibles qu'eux, combien de morts horribles, combien de tortures des animaux faudra-t-il encore pour qu'ils comprennent ça?
Je n'ai pas pu regarder cette vidéo en entier, mais j'ai vu déjà plein d'autres de l'organisation PETA ou je particippe depuis quelques années car je ne peux pas rester indifférente envers les tortures des animaux qui ne peuvent pas se défendre contre les pistolets, le gaz, les couteaux, le poison, contre la perversité des “humains” etc avec leurs dents ou grifs (ou même pas avec ça). Ils n'ont pas de “voix”, de droits, ils n'ont pas ni État, ni avocat, enfin ils n'ont personne qui pourra les défendre.
Quand je vois avec quel cynisme ces personnes tuent les animaux, les font souffrir, les regardent mourir, je comprends mieux pourquoi il y avait/il y a des guerres, des meurtres, des viols etc. Je suis persuadée que ceux qui peuvent faire de telles monstruosités, ne sont pas les “humains”, enfin il ne peuvent pas s'appeler ainsi vue que leurs actions sont à 1000000% inhumaines.
Malheureusement, même quand on mange du fois gras, de la viande ou quand on porte des bottes ou un pul, on ne se rend pas compte du prix que les annimaux ont payé pour nos caprices.
Amertumement,
Elena
26 mars 2009 à 0h59 #149361Bonsoir Elena,
Merci pour ton message ! On connaît la citation de Tolstoï : “Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des guerres”, et effectivement je crois que les deux peuvent être liés. Dans les deux cas, il y a violence et manque de prise en compte du droit de l'autre à simplement exister.
Au sujet des philosophes antiques :
Pour les hindous, bouddhistes et jaïns, la préoccupation de ne pas faire souffrir les autres êtres sensibles apparaît clairement à travers la notion d'ahimsâ (non-violence, ou amour universel). Gandhi par exemple est une figure éminente de cette tradition philosophique.
Pour les grecs et les latins, c'est sans doute un petit raccourci de dire qu'ils se préoccupaient de la souffrance animale en tant que telle, les raisons qui motivaient le respect des animaux étant parfois plus indirectes (la croyance en la transmigration des âmes, par exemple), mais ce n'est pas un hasard à mon avis si Pythagore, Sénèque et Platon par exemple avaient des sympathies pour le végétarisme.
Dans tous les cas, l'idée était qu'une vie bonne devait être relativement frugale et respectueuse de l'ordre du monde (animaux et nature compris, donc).
À ce sujet : j'ajouterai bientôt un texte de Sénèque sur le site, il viendra compléter ceux portant déjà sur ce thème des droits animaux :
https://www.litteratureaudio.com/livres-audio-gratuits-mp3/tag/droits-des-animaux
Je pense qu'on ne peut que gagner à faire passer le message, sans céder au sensationnalisme ou au sentimentalisme, simplement en faisant valoir la force de cette idée : que chacun sur cette Terre mérite notre respect et notre protection, autant qu'il est possible.
Amicalement,
Augustin
24 février 2010 à 0h34 #151637Une douleur muette indiffère. C'est la grande malédiction des espèces sans parole livrées à l'Homme. Le combat est inégal et la rhétorique humaine pour se déculpabiliser est trop bien huilée, depuis bien trop longtemps.
ALK
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